Education - Une suspension des cours dans l’air


Le temps imparti de 72 heures écoulé ce jour, la plateforme des associations et syndicats de l’éducation de Madagascar prépare une grève de 72 heures à partir du mardi 3 mars. Cette grève implique l’arrêt des activités d’enseignement et de travail pour les personnels administratifs à partir de mardi. « à partir de notre assemblée générale de ce jour (ndlr : hier), aucun point de notre revendication n’a été encore résolu pour le moment, à savoir l’indemnité spéciale de 50.000 ariary versé dans le bon de caisse », explique Christophe Andriatarijaka, responsable au niveau de la Commission juridique de la Plateforme des Associations et Syndicats de l’éducation à Madagascar (PASEM). Vingt-deux membres de la plateforme appliqueront donc cette décision, ceci étant au niveau de toutes les régions de la Grande île. Dans un long communiqué de cette plateforme, il indique que malgré les 72 heures données, les négociations engagées ont été vaines. « Nous avons été convoqués hier afin de parler de ce point de revendication. Mais aucun résultat concret n’est sorti avant l’assemblée générale qui s’est tenue ce jour (ndlr : hier) à Ampefiloha», explique Josefa Besa Rakoton­drainibe, Coordonateur au niveau de la PASEM. « Dans la région Atsinanana, des enseignants ont déjà annoncé aux parents d’élèves que les cours seront suspendus ce mardi », poursuit-il.

Résolution

Pas plus tard qu’hier, la ministre de l’éducation et de l’enseignement technique et professionnel Josoa Iarintsambatra Rijasoa a annoncé durant une conférence de presse que toutes les revendications des membres de la plateforme sont considérées et que le ministère de l’éducation nationale cherche la solution. « Dans l’intérêt de tous les concernés, il est à remarquer que nous ne cesserons pas de chercher une solution par rapport à l’indemnité des enseignants et des personnels administratifs du ministère, signée le juillet 2018 », a précisé Josoa Iarintsambatra Rijasoa Andriamanana. Dans le communiqué, la ministre évoque également une rectification effectuée sur les décrets pour assurer l’égalité de toutes les parties concernées. Ce qui reste encore flou pour la plateforme. « Des détails sont encore flous. Nous espérons que des solutions seront trouvées », conclut le coordonateur de PASEM.
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