Parcours du combattant. Il faut passer onze étapes pour qu’un produit d’artisanat puisse franchir les frontières. Le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’Artisanat (MICA) entend améliorer la traçabilité des produits artisanaux, en établissant ces étapes obligatoires. Un appui particulier a été considéré au niveau de l’origine réelle du produit à exporter. Outre les obligations habituelles telles la présentation des factures qui doivent être établies en plusieurs exemplaires, en Euro, en indiquant les nomenclatures douanières des marchandises, les domiciliations bancaires d’usage, l’indication des poids et volumes ou autres conditionnements des colis, les chemins de la certification se présentent en revanche, laborieux. Les exportateurs y voient un « excès de zèle agaçant ». « Les produits font beaucoup trop de va-et-vient entre les différents ministères concernés. Un échantillon du produit pour chaque ministère, celui de la Culture, et le ministère de l’environnement. Ceux qui exportent des pierres ou bijoux sont contraints d’aller au ministère des Mines. Les échantillons rejoignent ensuite le Cenam (Centre national des arts malagasy) auprès duquel il faut prendre rendez-vous pour une visite. Une visite pour un “sondage” de l’échantillon qui ne se tient pas à cette demande de rendez-vous mais le lendemain ou le surlendemain », explique un exportateur de produits en fibres végétales et en bois. Il lui faut alors trois jours au minimum car la Douane effectue également une autre visite. « C’est beaucoup de temps et beaucoup d’énergie », se plaint-il.
Parcours du combattant. Il faut passer onze étapes pour qu’un produit d’artisanat puisse franchir les frontières. Le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’Artisanat (MICA) entend améliorer la traçabilité des produits artisanaux, en établissant ces étapes obligatoires. Un appui particulier a été considéré au niveau de l’origine réelle du produit à exporter. Outre les obligations habituelles telles la présentation des factures qui doivent être établies en plusieurs exemplaires, en Euro, en indiquant les nomenclatures douanières des marchandises, les domiciliations bancaires d’usage, l’indication des poids et volumes ou autres conditionnements des colis, les chemins de la certification se présentent en revanche, laborieux. Les exportateurs y voient un « excès de zèle agaçant ». « Les produits font beaucoup trop de va-et-vient entre les différents ministères concernés. Un échantillon du produit pour chaque ministère, celui de la Culture, et le ministère de l’environnement. Ceux qui exportent des pierres ou bijoux sont contraints d’aller au ministère des Mines. Les échantillons rejoignent ensuite le Cenam (Centre national des arts malagasy) auprès duquel il faut prendre rendez-vous pour une visite. Une visite pour un “sondage” de l’échantillon qui ne se tient pas à cette demande de rendez-vous mais le lendemain ou le surlendemain », explique un exportateur de produits en fibres végétales et en bois. Il lui faut alors trois jours au minimum car la Douane effectue également une autre visite. « C’est beaucoup de temps et beaucoup d’énergie », se plaint-il.