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ANTSIRANANA – L’insécurité regagne du terrain

Le bâtiment du couple franco malagasy lors de la découverte macabre.

Dans la ville d’Antsi­ranana et ses environs , la situation sécuritaire a connu une certaine accalmie pendant les fêtes de fin d’année et du nouvel an . Mais l’insécurité rebondit et la population, autant rurale qu’urbaine , se plaint. Les nouvelles publiées dans les réseaux sociaux dans le courant de ce premier mois de l’année 2023 font état d’une population aux abois, face à une insécurité sociale grandissante liée au banditisme de tout acabit. Selon les habitants , les vols, connus localement par « hala-botry», sont devenus monnaie courante, même dans des quartiers paisibles. Ces derniers temps déjà, différentes demeures sont visitées dans le même secteur, qu’elles soient occupées, ou non. «Les voleurs ne se contentent pas de voler les biens, ils finissent par tuer ceux qui sont sur leur chemin . Les criminels ne choisissent pas leurs cibles, même des simples maisons contenant des objets de faible valeur sont cambriolées» affirme un chef fokontany de Manon­galaza. A cet effet, ils font généralement l’opération la nuit, et la plupart des fenêtres des maisons brisées ont des grilles de protection en fer dur , mais les victimes n’ont rien entendu. Selon les premières hypothèses des policiers , les cambrioleurs profitent des moments pluvieux pour commettre leurs mauvaises actions. Comme ce qui s’est passé dans une église à Ambalavola où un ordinateur et un téléphone placés sur la table ont été perdus dans la nuit pendant laquelle les voleurs avaient eu le temps de casser la grille de protection de la maison. Très récemment, plus précisément le 23 janvier dernier, un autre cambriolage avec violences a été commis dans le fokontany Soafeno, à proximité de l’ancien bâtiment de FISA ou Fianakaviana Sambatra . L’action est jugée «préoccupante» car elle serait le fait de bandes organisées . Elle démontre aussi un niveau d’organisation supérieur au petit malfrat. Les cambrioleurs ont eu le temps de casser la grille de protection de la fenêtre de la maison du couple franco-malgache, de 74 et 72 ans, avant de pénétrer dans le logement situé à l’étage. Le mari a été assassiné et sa femme a été poignardée. Cette dernière était déjà dans le coma mais a reçu des soins au Centre hospitalier Universitaire de Tanambao.

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