Près de quatre heures d’attente pour se faire servir dans les banques de Toliara. C’est le calvaire enduré par les usagers depuis la semaine dernière d’avant les fêtes de Noël. Des services qui ne satisfont pas. Les banques commerciales, exceptée la BMOI, ont fait l’objet de critiques acerbes de la part des usagers durant les fêtes de Noël et même les jours précédant le 25 décembre. Tout d’abord les longues queues au niveau des caisses pour pouvoir effectuer un retrait par chèque ou un virement. Ces caisses sont soit lentes soit en nombre insuffisant par rapport au nombre d’usagers, pourtant exceptionnel en temps de fête. Il faut attendre pas moins de quatre heures pour être servi. A Toliara par exemple, il n’y a que deux ou trois Guichets Automatiques de Banque (GAB) par banque pour toute la ville, deux pour la BOA, deux pour la BFV et trois pour la BNI. Ils sont submergés par les enseignants des autres districts. Il leur a été recommandé de passer par virement bancaire pour faciliter leur prêt. Presque partout dans les chefs-lieux de région, le service « Accueil » est également très demandé, si par chance, les retraits au niveau des GAB coïncident avec les horaires d’ouverture des banques, des usagers en nombre y font des réclamations. Les GAB tombent en panne technique ou sont à court de billets et le renflouement prend des heures. Clients Les GAB ne fournissent pas les relevés de compte alors que nombreux utilisateurs ont besoin de connaitre leur solde avant de faire des retraits. Mais ce qui a marqué les fêtes de Noël est surtout le fait que les billets ne sortent pas des GAB alors que les soldes sont débités. « C’est invraisemblable alors que j’ai besoin de cet argent pour soigner une personne malade », regrette une dame au guichet de la banque BFV. Un autre individu, dans le même problème, raconte que quand il est allé demander des explications aux caissiers de la banque, on lui répond que le solde a été débité car il aurait pris une avance sur salaire. Ce qu’il n’a pourtant pas fait, d’après lui, « autrement j’aurais signé des papiers ou aurais au moins entre les mains un justificatif d’une quelconque demande ou accord d’une avance sur salaire», explique-t-il. Une autre banque est indiquée prendre des mois voire ne pas remettre du tout de nouvelles cartes de retrait aux GAB pour remplacer celles perdues ou rayées ou abimées. « Ils m’ont fait remplir un formulaire puis un autre et encore un autre mais je n’ai jamais obtenu ma carte jusqu’à maintenant. Cela fait au moins dix-huit mois », témoigne une source. Nombreux se sont plaints que les banques ne comblent pas les nombreuses demandes des usagers. « Alors que c’est notre argent qu’elles gardent. Mais nous ne sommes pas vraiment considérés comme des clients », regrette une autre personne.
Près de quatre heures d’attente pour se faire servir dans les banques de Toliara. C’est le calvaire enduré par les usagers depuis la semaine dernière d’avant les fêtes de Noël. Des services qui ne satisfont pas. Les banques commerciales, exceptée la BMOI, ont fait l’objet de critiques acerbes de la part des usagers durant les fêtes de Noël et même les jours précédant le 25 décembre. Tout d’abord les longues queues au niveau des caisses pour pouvoir effectuer un retrait par chèque ou un virement. Ces caisses sont soit lentes soit en nombre insuffisant par rapport au nombre d’usagers, pourtant exceptionnel en temps de fête. Il faut attendre pas moins de quatre heures pour être servi. A Toliara par exemple, il n’y a que deux ou trois Guichets Automatiques de Banque (GAB) par banque pour toute la ville, deux pour la BOA, deux pour la BFV et trois pour la BNI. Ils sont submergés par les enseignants des autres districts. Il leur a été recommandé de passer par virement bancaire pour faciliter leur prêt. Presque partout dans les chefs-lieux de région, le service « Accueil » est également très demandé, si par chance, les retraits au niveau des GAB coïncident avec les horaires d’ouverture des banques, des usagers en nombre y font des réclamations. Les GAB tombent en panne technique ou sont à court de billets et le renflouement prend des heures. Clients Les GAB ne fournissent pas les relevés de compte alors que nombreux utilisateurs ont besoin de connaitre leur solde avant de faire des retraits. Mais ce qui a marqué les fêtes de Noël est surtout le fait que les billets ne sortent pas des GAB alors que les soldes sont débités. « C’est invraisemblable alors que j’ai besoin de cet argent pour soigner une personne malade », regrette une dame au guichet de la banque BFV. Un autre individu, dans le même problème, raconte que quand il est allé demander des explications aux caissiers de la banque, on lui répond que le solde a été débité car il aurait pris une avance sur salaire. Ce qu’il n’a pourtant pas fait, d’après lui, « autrement j’aurais signé des papiers ou aurais au moins entre les mains un justificatif d’une quelconque demande ou accord d’une avance sur salaire», explique-t-il. Une autre banque est indiquée prendre des mois voire ne pas remettre du tout de nouvelles cartes de retrait aux GAB pour remplacer celles perdues ou rayées ou abimées. « Ils m’ont fait remplir un formulaire puis un autre et encore un autre mais je n’ai jamais obtenu ma carte jusqu’à maintenant. Cela fait au moins dix-huit mois », témoigne une source. Nombreux se sont plaints que les banques ne comblent pas les nombreuses demandes des usagers. « Alors que c’est notre argent qu’elles gardent. Mais nous ne sommes pas vraiment considérés comme des clients », regrette une autre personne.