Les discours prononcés à l’ouverture du Sommet de la francophonie ont mis l’accent sur l’importance de la paix pour mener vers le développement. Mobilisateurs. La Francophonie est un cadre approprié pour parler de stratégie politique et économique en vue d’assurer la sécurité et la stabilité des pays francophones. Les chefs d’État, dans leurs discours à l’ouverture du Sommet, ont, pour la plupart, mentionné ce point incontournable de la paix pour tout effort de développement. Idriss Deby, président du Tchad a ainsi sollicité un soutien pour lutter contre le terrorisme et les criminels. Car « il y a un lien étroit entre développement et sécurité » dit-il, « et l’Organisation internationale de la francophonie en tant que gouvernement du peuple francophone doit faire montre d’actions concrètes allant dans ce sens » poursuit-il. Le président du Niger, Issoufou Mahamadou a également évoqué l’importance de la paix dans tout processus de développement, et a insisté sur la nécessité d’inclure tous les acteurs dans le processus. « Il est important d’inclure les acteurs non étatiques pour soutenir l’effort de l’État » a-t-il mentionné dans son discours. Les enjeux sont considérables notamment la paix, la sécurité et le partage équitable des richesses, estime-t-il. C’est ainsi que le Niger, confie-t-il, s’est engagé dans la promotion des femmes et des jeunes en donnant une place considérable à l’éducation et à l’emploi. « Les écoles sont gratuites et obligatoires jusqu’à 16 ans » dit-il, « et nous luttons contre les mariages précoces. Sur le plan économique, les incubateurs mis en œuvre avec l’appui de l’OIF ont accordé plus d’importance à la promotion de l’emploi des femmes et des jeunes » ajoute encore le président du Niger pour justifier la relation entre la croissance économique et la paix notamment dans les pays africains. Du concret Madagascar, comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali et le Cameroun soutiennent des jeunes entrepreneurs qui innovent, créent des emplois et prennent des risques de par la mise en place d’entreprise sociale. Pour Madagascar, Incubons, une entreprise sociale, jeune, est en partenariat avec l’OIF. « Le modèle de l’entrepreneuriat social est méconnu, mais constitue une piste d’actions à prendre en compte car il s’appuie sur des pratiques bien ancrées dans la société malgache, liées à la culture de l’entraide et de la solidarité » explique Tsiory Razafimpahanana, un des fondateurs d’Incubons. « Nous identifions des projets à fort impact sociétal et depuis notre existence en Janvier de cette année, nous accompagnons divers projets », précise encore le responsable d’Incubons. Il y a sept projets en cours tels que le camping écologique, la création des lignes de goodies et de papeterie à Noys Be, des lamba ou tissus locaux produits par le collectif des couturières d’Antsiranana, des transports en commun entre taxi be et taxi dans la capitale, incitant les propriétaires de voitures particulières à employer leurs voitures pour réduire les embouteillages. Une manière de soutenir les femmes et les jeunes malgaches mais qui semble encore, avoir un long chemin à faire. Car 60% des chômeurs ont moins de 30 ans en Afrique subsaharienne et des millions de femmes sont encore écartées de la vie économique. Mirana Ihariliva
Les discours prononcés à l’ouverture du Sommet de la francophonie ont mis l’accent sur l’importance de la paix pour mener vers le développement. Mobilisateurs. La Francophonie est un cadre approprié pour parler de stratégie politique et économique en vue d’assurer la sécurité et la stabilité des pays francophones. Les chefs d’État, dans leurs discours à l’ouverture du Sommet, ont, pour la plupart, mentionné ce point incontournable de la paix pour tout effort de développement. Idriss Deby, président du Tchad a ainsi sollicité un soutien pour lutter contre le terrorisme et les criminels. Car « il y a un lien étroit entre développement et sécurité » dit-il, « et l’Organisation internationale de la francophonie en tant que gouvernement du peuple francophone doit faire montre d’actions concrètes allant dans ce sens » poursuit-il. Le président du Niger, Issoufou Mahamadou a également évoqué l’importance de la paix dans tout processus de développement, et a insisté sur la nécessité d’inclure tous les acteurs dans le processus. « Il est important d’inclure les acteurs non étatiques pour soutenir l’effort de l’État » a-t-il mentionné dans son discours. Les enjeux sont considérables notamment la paix, la sécurité et le partage équitable des richesses, estime-t-il. C’est ainsi que le Niger, confie-t-il, s’est engagé dans la promotion des femmes et des jeunes en donnant une place considérable à l’éducation et à l’emploi. « Les écoles sont gratuites et obligatoires jusqu’à 16 ans » dit-il, « et nous luttons contre les mariages précoces. Sur le plan économique, les incubateurs mis en œuvre avec l’appui de l’OIF ont accordé plus d’importance à la promotion de l’emploi des femmes et des jeunes » ajoute encore le président du Niger pour justifier la relation entre la croissance économique et la paix notamment dans les pays africains. Du concret Madagascar, comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali et le Cameroun soutiennent des jeunes entrepreneurs qui innovent, créent des emplois et prennent des risques de par la mise en place d’entreprise sociale. Pour Madagascar, Incubons, une entreprise sociale, jeune, est en partenariat avec l’OIF. « Le modèle de l’entrepreneuriat social est méconnu, mais constitue une piste d’actions à prendre en compte car il s’appuie sur des pratiques bien ancrées dans la société malgache, liées à la culture de l’entraide et de la solidarité » explique Tsiory Razafimpahanana, un des fondateurs d’Incubons. « Nous identifions des projets à fort impact sociétal et depuis notre existence en Janvier de cette année, nous accompagnons divers projets », précise encore le responsable d’Incubons. Il y a sept projets en cours tels que le camping écologique, la création des lignes de goodies et de papeterie à Noys Be, des lamba ou tissus locaux produits par le collectif des couturières d’Antsiranana, des transports en commun entre taxi be et taxi dans la capitale, incitant les propriétaires de voitures particulières à employer leurs voitures pour réduire les embouteillages. Une manière de soutenir les femmes et les jeunes malgaches mais qui semble encore, avoir un long chemin à faire. Car 60% des chômeurs ont moins de 30 ans en Afrique subsaharienne et des millions de femmes sont encore écartées de la vie économique. Mirana Ihariliva