Les réformes du système éducatif reviennent sur le tapis. Le projet de loi portant orientation générale du système d’éducation, d’enseignement et de formation à Madagascar instaure quelques modifications dans l’enseignement général. Du changement dans l’air. La durée de la scolarité obligatoire sera élevée à 10 ans, au lieu de 5 ans. Tel est le changement notable inscrit dans le projet de loi portant orientation générale du système d’éducation, d’enseignement et de formation à Madagascar, examiné en commission à l’Assemblée nationale, mardi. « La présente loi instaure un enseignement public obligatoire progressif de 10 ans, permettant à l’enfant d’aller à l’école jusqu’à l’obtention d’un Brevet d’études à la fin du cycle d’enseignement secondaire de niveau I », peut-on lire dans le communiqué de l’exposé des motifs des réformes du système éducatif. Évaluation nationale Ces 10 ans de scolarité obligatoires seront composés d’une année préscolaire obligatoire, d’un enseignement primaire de 6 ans et d’un enseignement secondaire du niveau I qui va durer 3 ans. Ainsi, l’âge minimum de la scolarisation sera abaissé à 5 ans, au lieu de 6 ans, pour permettre à l’enfant de débuter l’école en préscolaire. « Les études ont démontré que le passage par une ou des années de préscolaires permet de mieux préparer l’enfant au primaire et réduit considérablement, le risque d’échec et d’abandon scolaire. ». Par ailleurs, les élèves de l’enseignement primaire vont devoir patienter 6 ans, au lieu de 5 ans, pour obtenir leur premier certificat. L’examen du CEPE à la classe de 7e va être supprimé et remplacé par une autre évaluation nationale certificative, effectuée en classe de 6e. En même temps, l’enseignement primaire est obligatoire et se compose d’un premier cycle qui va durer 3 ans, et d’un second cycle qui va durer, également, 3 ans. Et l’enseignement secondaire du premier cycle sera réduit à 3 ans, au lieu de 4. Il sera sanctionné par un Brevet d’études. L’élève pourra continuer l’enseignement secondaire du deuxième cycle, s’il réussit l’évaluation nationale effectuée à la fin de l’enseignement secondaire du premier cycle. Tous les quatre cycles de l’enseignement général sont assortis de profils de sortie. Cette semaine pourrait être décisive pour l’éducation. Sauf changement, ce projet de loi portant orientation générale du système d’éducation, d’enseignement et de formation va passer au vote à l’Assemblée nationale, en cette fin de semaine. Ces réformes ont été déjà inscrites dans le Plan sectoriel de l’éducation (PSE) qui n’est jamais passé. Ses grandes lignes, sources de vives critiques, ont été rejetées. Auront-elles la chance de passer, cette fois-ci ? Les calendriers scolaires non fixés Si la durée d’une année scolaire a été fixée dans le projet de loi portant orientation générale du système d’éducation, d’enseignement et de formation, ce n’est pas le cas des dates du début et de la fin d’une année scolaire. Elle va durer quarante mois, tandis que le calendrier scolaire sera décidé chaque année, par les ministres en charge de l’éducation, de l’enseignement et de la formation, selon ce projet de loi. Ils tiendront compte des contextes et des situations locaux. Dans le PSE, le calendrier scolaire a été fixé au mois de mars jusqu’au mois de décembre, pour éviter les longues suspensions des cours durant les saisons pluvieuses. Les dirigeants actuels n’ont pas appliqué ce calendrier scolaire. Ils ont, plutôt, pensé aux bacheliers qui envisagent de poursuivre leurs études à l’étranger.
Les réformes du système éducatif reviennent sur le tapis. Le projet de loi portant orientation générale du système d’éducation, d’enseignement et de formation à Madagascar instaure quelques modifications dans l’enseignement général. Du changement dans l’air. La durée de la scolarité obligatoire sera élevée à 10 ans, au lieu de 5 ans. Tel est le changement notable inscrit dans le projet de loi portant orientation générale du système d’éducation, d’enseignement et de formation à Madagascar, examiné en commission à l’Assemblée nationale, mardi. « La présente loi instaure un enseignement public obligatoire progressif de 10 ans, permettant à l’enfant d’aller à l’école jusqu’à l’obtention d’un Brevet d’études à la fin du cycle d’enseignement secondaire de niveau I », peut-on lire dans le communiqué de l’exposé des motifs des réformes du système éducatif. Évaluation nationale Ces 10 ans de scolarité obligatoires seront composés d’une année préscolaire obligatoire, d’un enseignement primaire de 6 ans et d’un enseignement secondaire du niveau I qui va durer 3 ans. Ainsi, l’âge minimum de la scolarisation sera abaissé à 5 ans, au lieu de 6 ans, pour permettre à l’enfant de débuter l’école en préscolaire. « Les études ont démontré que le passage par une ou des années de préscolaires permet de mieux préparer l’enfant au primaire et réduit considérablement, le risque d’échec et d’abandon scolaire. ». Par ailleurs, les élèves de l’enseignement primaire vont devoir patienter 6 ans, au lieu de 5 ans, pour obtenir leur premier certificat. L’examen du CEPE à la classe de 7e va être supprimé et remplacé par une autre évaluation nationale certificative, effectuée en classe de 6e. En même temps, l’enseignement primaire est obligatoire et se compose d’un premier cycle qui va durer 3 ans, et d’un second cycle qui va durer, également, 3 ans. Et l’enseignement secondaire du premier cycle sera réduit à 3 ans, au lieu de 4. Il sera sanctionné par un Brevet d’études. L’élève pourra continuer l’enseignement secondaire du deuxième cycle, s’il réussit l’évaluation nationale effectuée à la fin de l’enseignement secondaire du premier cycle. Tous les quatre cycles de l’enseignement général sont assortis de profils de sortie. Cette semaine pourrait être décisive pour l’éducation. Sauf changement, ce projet de loi portant orientation générale du système d’éducation, d’enseignement et de formation va passer au vote à l’Assemblée nationale, en cette fin de semaine. Ces réformes ont été déjà inscrites dans le Plan sectoriel de l’éducation (PSE) qui n’est jamais passé. Ses grandes lignes, sources de vives critiques, ont été rejetées. Auront-elles la chance de passer, cette fois-ci ? Les calendriers scolaires non fixés Si la durée d’une année scolaire a été fixée dans le projet de loi portant orientation générale du système d’éducation, d’enseignement et de formation, ce n’est pas le cas des dates du début et de la fin d’une année scolaire. Elle va durer quarante mois, tandis que le calendrier scolaire sera décidé chaque année, par les ministres en charge de l’éducation, de l’enseignement et de la formation, selon ce projet de loi. Ils tiendront compte des contextes et des situations locaux. Dans le PSE, le calendrier scolaire a été fixé au mois de mars jusqu’au mois de décembre, pour éviter les longues suspensions des cours durant les saisons pluvieuses. Les dirigeants actuels n’ont pas appliqué ce calendrier scolaire. Ils ont, plutôt, pensé aux bacheliers qui envisagent de poursuivre leurs études à l’étranger.