Tout comme de nombreux secteurs d’activité, l’industrie du mariage a été durement frappée par la pandémie et les diverses restrictions imposées pour en freiner la propagation. Innovations et adaptations sont alors de mise pour les quelques agences et entreprises qui œuvrent dans le secteur et ont pu survivre à cette crise sanitaire et socioéconomique. TOJO et Mariah se regardent dans les yeux. Le crépitement des flashs se répercute sur leurs yeux et donne un cachet magique à cette journée, sous la bienveillance de la famille, ébahie par tant de magie. C’est le jour J. La journée de leur mariage après une année fastidieuse de préparation, de stress… Le mariage de Tojo et Mariah est réglé comme du papier à musique. Rojo, la wedding planer, veille au grain, telle un chef d’orchestre. Elle s’assure que tout se passe dans les règles de l’art, de la restauration à la décoration, sous la thématique des Mille et une nuits. Du côté organisationnel, le couple peut être tranquille. Il a confié à cette organisatrice de mariage la préparation de leur jour J. Le métier est en plein boom. Toute une industrie, dynamique, malgré le poids de la crise sanitaire, s’est développée. Photographes d’événementiels, vidéastes, traiteurs, décorateurs, fleuristes, les entreprises de location de voitures, les divers espaces etc. Toute une industrie tourne autour du mariage. Et les exigences des couples sont aussi diverses que les offres qui se présentent à eux. Raison pour laquelle les services de conseils et organisations ne cessent d’évoluer. « Dans notre domaine, nous essayons constamment d’innover et pour attirer de nouveaux clients, et pour continuer à fidéliser notre clientèle actuelle », déclare Holisoa Ravelonahina, traiteur, gérante de « Frichti by Holisoa ». Une position que rejoint Tatiana Ramahandrinirina, organisatrice et décoratrice de mariages, propriétairegérante de l’agence « Coup de cœur ». « Cette crise sanitaire va laisser des marques quant à la vision du mariage par les futurs mariés malgaches. Les grandes réceptions avec des centaines de convives ont laissé une plus grande place aux mariages en comité restreint. Toutefois, à mon avis, le secteur reste encore prometteur. Il faudra juste savoir suivre le rythme de son évolution à l’échelle internationale. Cela permettra de proposer des services adaptés à toutes les générations », souligne-t-elle. Les acteurs du secteur s’en sont, en effet, plus ou moins sortis malgré la crise. Nombreux sont ceux qui ont pu garder leurs portes ouvertes. Même si quelques-uns ont dû se reconvertir à d’autres activités. Des marchés rares mais existants « Il est vrai que de nombreuses personnes se marient. Mais la situation économique actuelle fait que les gens préfèreront un mariage avec peu d’invités à un mariage grandiose. Peut-être que le nombre d’invités n’atteindra pas les cinq cents dont on avait l’habitude de voir, et se limiteront à cent ou cent cinquante personnes », déplore Adrienne Stéphanie Chan Rafaranirina, gérante de la boutique« Princesse d’un jour ». Néanmoins, « en ce moment, on commence à atteindre une vente mensuelle de dix à quinze robes ». De plus, « actuellement, ça commence à remonter… depuis que le Président a annoncé que les espaces pouvaient regrouper plus de deux cents personnes, il commence à y avoir de plus en plus de mariages », atteste-t-elle. Avant de rajouter, « bien évidemment, après la crise de la Covid-19, nos chiffres d’affaires ont énormément baissé allant jusqu’à 75% durant le confinement ». « Maintenant, je dirai qu’on est dans les 45% de baisse ». Ce qui, compte tenu de la situation, constitue un pas positif vers un redressement progressif du secteur. Car tous les acteurs des sous-secteurs composant cette industrie semblent confiants quant à l’avenir de leurs activités.
Tout comme de nombreux secteurs d’activité, l’industrie du mariage a été durement frappée par la pandémie et les diverses restrictions imposées pour en freiner la propagation. Innovations et adaptations sont alors de mise pour les quelques agences et entreprises qui œuvrent dans le secteur et ont pu survivre à cette crise sanitaire et socioéconomique. TOJO et Mariah se regardent dans les yeux. Le crépitement des flashs se répercute sur leurs yeux et donne un cachet magique à cette journée, sous la bienveillance de la famille, ébahie par tant de magie. C’est le jour J. La journée de leur mariage après une année fastidieuse de préparation, de stress… Le mariage de Tojo et Mariah est réglé comme du papier à musique. Rojo, la wedding planer, veille au grain, telle un chef d’orchestre. Elle s’assure que tout se passe dans les règles de l’art, de la restauration à la décoration, sous la thématique des Mille et une nuits. Du côté organisationnel, le couple peut être tranquille. Il a confié à cette organisatrice de mariage la préparation de leur jour J. Le métier est en plein boom. Toute une industrie, dynamique, malgré le poids de la crise sanitaire, s’est développée. Photographes d’événementiels, vidéastes, traiteurs, décorateurs, fleuristes, les entreprises de location de voitures, les divers espaces etc. Toute une industrie tourne autour du mariage. Et les exigences des couples sont aussi diverses que les offres qui se présentent à eux. Raison pour laquelle les services de conseils et organisations ne cessent d’évoluer. « Dans notre domaine, nous essayons constamment d’innover et pour attirer de nouveaux clients, et pour continuer à fidéliser notre clientèle actuelle », déclare Holisoa Ravelonahina, traiteur, gérante de « Frichti by Holisoa ». Une position que rejoint Tatiana Ramahandrinirina, organisatrice et décoratrice de mariages, propriétairegérante de l’agence « Coup de cœur ». « Cette crise sanitaire va laisser des marques quant à la vision du mariage par les futurs mariés malgaches. Les grandes réceptions avec des centaines de convives ont laissé une plus grande place aux mariages en comité restreint. Toutefois, à mon avis, le secteur reste encore prometteur. Il faudra juste savoir suivre le rythme de son évolution à l’échelle internationale. Cela permettra de proposer des services adaptés à toutes les générations », souligne-t-elle. Les acteurs du secteur s’en sont, en effet, plus ou moins sortis malgré la crise. Nombreux sont ceux qui ont pu garder leurs portes ouvertes. Même si quelques-uns ont dû se reconvertir à d’autres activités. Des marchés rares mais existants « Il est vrai que de nombreuses personnes se marient. Mais la situation économique actuelle fait que les gens préfèreront un mariage avec peu d’invités à un mariage grandiose. Peut-être que le nombre d’invités n’atteindra pas les cinq cents dont on avait l’habitude de voir, et se limiteront à cent ou cent cinquante personnes », déplore Adrienne Stéphanie Chan Rafaranirina, gérante de la boutique« Princesse d’un jour ». Néanmoins, « en ce moment, on commence à atteindre une vente mensuelle de dix à quinze robes ». De plus, « actuellement, ça commence à remonter… depuis que le Président a annoncé que les espaces pouvaient regrouper plus de deux cents personnes, il commence à y avoir de plus en plus de mariages », atteste-t-elle. Avant de rajouter, « bien évidemment, après la crise de la Covid-19, nos chiffres d’affaires ont énormément baissé allant jusqu’à 75% durant le confinement ». « Maintenant, je dirai qu’on est dans les 45% de baisse ». Ce qui, compte tenu de la situation, constitue un pas positif vers un redressement progressif du secteur. Car tous les acteurs des sous-secteurs composant cette industrie semblent confiants quant à l’avenir de leurs activités.