La présidente de l’Assemblée nationale s’est exprimée sur la composition de la nouvelle équipe gouvernementale. Elle regrette que les députés y soient peu représentés. « Nous aurions aimé plus ». Une nouvelle fois, Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, évoque au perchoir, la composition du gouvernement. Bien qu’indiquer d’une manière relativement diplomatique, il ne fallait pas être une lumière pour comprendre le message lancé par le numéro un de la Chambre basse. Comme entrée en matière sur le sujet, elle a d’abord félicité la nomination de Bavy Angelica Michelle, comme ministre de la Population, au sein de la team Ntsay. Elle a ajouté, ensuite, « au regard de la composition actuelle du gouvernement, le nombre de députés [nommés ministres] a été réduit. Toutefois, nous aurions espéré que ce nombre soit augmenté. Que le nombre de députés siégeant au sein du gouvernement soit plus de deux ». Lors d’un léger remaniement du gouvernement, jeudi, quatre nouveaux ministres ont fait leur entrée au sein de l’Exécutif. L’un d’eux est l’ancienne vice présidente de l’Assemblée nationale Bavy Angelica Michelle. Députée élue à Fénérive-Est, elle remplace Irmah Naharimamy, au sein de l’équipe gouvernementale. Cette dernière est, également, députée, élue à Toamasina. Onction populaire Au début du mandat du président de la République, Andry Rajoelina, la Chambre basse a eu droit à deux sièges au sein du gouvernement. Outre l’ancienne ministre Naharimamy, la députée Marie -Thérèse Volahaingo, ancienne ministre de l’Éducation nationale, complétait le quota de l’institution de Tsimbazaza. Après l’éviction de l’élue de Bealalana du siège, en janvier, pourtant, il n’en restait plus qu’ une. Les deux Chefs de l’Exécutif ont maintenu le statu quo lors du dernier remaniement. Dès le début de la législature, cependant, l’Assemblée nationale a toujours revendiqué plus de « représentants », au sein de l’Exécutif. Par la voix de sa présidente, l’institution veut que l’effectif gouvernemental soit à l’image de la majorité à Tsimbazaza. Un point que Christine Razanamahasoa a réitéré, hier. Autre propos que la présidente de la Chambre basse a réitéré, hier, est que « la présence de député au sein du gouvernement (…) renforce sa légitimité vis-à-vis de la population et sa stabilité ». Lors de son premier discours au perchoir de l’Assemblée nationale, pour marquer son entrée à la présidence de cette institution, en juillet 2019, Christine Razanamahasoa avait déjà soutenu que les ministres « doivent avoir été éprouvés par les élections, avoir une onction populaire ». Cette allocution de la présidente de la Chambre basse, en juillet 2019, coïncidait avec un processus de changement du gouvernement, au lendemain des élections législatives. Christian Ntsay, Premier ministre, avait, en effet, présenté la démission du gouvernement, avant d’être reconduit pour composer une nouvelle équipe. Hier, au Centre de conférence internationale d’Ivato (CCI), Christine Razanamahasoa a déclaré, « nous espérons et avons confiance qu’à l’issue de la prochaine évaluation du gouvernement, les députés y seront toujours représentés ».
La présidente de l’Assemblée nationale s’est exprimée sur la composition de la nouvelle équipe gouvernementale. Elle regrette que les députés y soient peu représentés. « Nous aurions aimé plus ». Une nouvelle fois, Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, évoque au perchoir, la composition du gouvernement. Bien qu’indiquer d’une manière relativement diplomatique, il ne fallait pas être une lumière pour comprendre le message lancé par le numéro un de la Chambre basse. Comme entrée en matière sur le sujet, elle a d’abord félicité la nomination de Bavy Angelica Michelle, comme ministre de la Population, au sein de la team Ntsay. Elle a ajouté, ensuite, « au regard de la composition actuelle du gouvernement, le nombre de députés [nommés ministres] a été réduit. Toutefois, nous aurions espéré que ce nombre soit augmenté. Que le nombre de députés siégeant au sein du gouvernement soit plus de deux ». Lors d’un léger remaniement du gouvernement, jeudi, quatre nouveaux ministres ont fait leur entrée au sein de l’Exécutif. L’un d’eux est l’ancienne vice présidente de l’Assemblée nationale Bavy Angelica Michelle. Députée élue à Fénérive-Est, elle remplace Irmah Naharimamy, au sein de l’équipe gouvernementale. Cette dernière est, également, députée, élue à Toamasina. Onction populaire Au début du mandat du président de la République, Andry Rajoelina, la Chambre basse a eu droit à deux sièges au sein du gouvernement. Outre l’ancienne ministre Naharimamy, la députée Marie -Thérèse Volahaingo, ancienne ministre de l’Éducation nationale, complétait le quota de l’institution de Tsimbazaza. Après l’éviction de l’élue de Bealalana du siège, en janvier, pourtant, il n’en restait plus qu’ une. Les deux Chefs de l’Exécutif ont maintenu le statu quo lors du dernier remaniement. Dès le début de la législature, cependant, l’Assemblée nationale a toujours revendiqué plus de « représentants », au sein de l’Exécutif. Par la voix de sa présidente, l’institution veut que l’effectif gouvernemental soit à l’image de la majorité à Tsimbazaza. Un point que Christine Razanamahasoa a réitéré, hier. Autre propos que la présidente de la Chambre basse a réitéré, hier, est que « la présence de député au sein du gouvernement (…) renforce sa légitimité vis-à-vis de la population et sa stabilité ». Lors de son premier discours au perchoir de l’Assemblée nationale, pour marquer son entrée à la présidence de cette institution, en juillet 2019, Christine Razanamahasoa avait déjà soutenu que les ministres « doivent avoir été éprouvés par les élections, avoir une onction populaire ». Cette allocution de la présidente de la Chambre basse, en juillet 2019, coïncidait avec un processus de changement du gouvernement, au lendemain des élections législatives. Christian Ntsay, Premier ministre, avait, en effet, présenté la démission du gouvernement, avant d’être reconduit pour composer une nouvelle équipe. Hier, au Centre de conférence internationale d’Ivato (CCI), Christine Razanamahasoa a déclaré, « nous espérons et avons confiance qu’à l’issue de la prochaine évaluation du gouvernement, les députés y seront toujours représentés ».