Infrastructure - Un nouvel hôpital militaire à Ampahibe


L’hôpital militaire régional N°1 prendra en charge la santé des forces armées, mais servira aussi de centre de santé de proximité pour la population environnante. Nouveauté. L’ancienne infirmerie de garnison à Ampahi-be est devenue un hôpital militaire. L’inauguration a été effectuée par le président de la République, Hery Rajaonarimampianina, samedi. «Il est important d’oser avancer. Il ne faut pas toujours attendre à ce que tout soit parfait pour pouvoir avancer. C’est une marque de patriotisme», affirme le président de la République. Ce centre de santé desservira les militaires et les civils aussi. «Nous avons lancé le défi de respecter les normes sanitaires. L’hôpital d’Ampahibe est le premier hôpital régional N°1. Nous allons créer d’autres hôpitaux dans chaque région militaire. Il a été mis en place pour soigner, d’abord, les militaires qui effectuent des missions dans les régions et qui doivent toujours rejoindre les villes en cas de blessures. Les familles des militaires auront aussi l’avantage de ce nouvel hôpital mais surtout les habitants environnants», explique Beni Xavier Rasolofonirina, ministre de la Défense nationale. Cet hôpital peut offrir des services multiples, à savoir les soins d’urgence, soins intensifs, l’admission des malades, le traitement du cancer. Équipement Les services de dentisterie, échographie, laboratoire y existent aussi. Plusieurs partenariats ont œuvré dans la réalisation des travaux et l’équipement. Pour soutenir les services nationaux, Vision Madagascar a offert les lits d’hôpital pour les malades. «L’infirmerie de garnison qui existait avant ressemble au centre de santé de base niveau 1. Actuellement il existe l’unité de gestion d’urgence et l’unité de réanimation. Nos partenares nous ont soutenus à travers la mise en place de tous les équipements et le matériel. Deux salles sont munies de lits pour prendre en charge les malades d’urgence. Dans la salle d’urgence, il existe la surveillance par ventilation, le traitement du rein, l’appareil de surveillance avec cinq paramètres. Nous allons ajouter des personnels de santé car nous formons plusieurs médecins chaque année», souligne Winoc Rakotovao, médecin général de Division.
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