Le Brexit frappe à Madagascar


La société Floréal est contraint de mettre en chômage technique une partie de ses employés à cause de divers facteurs économiques défavorables dont le Brexit. Madagascar n’est pas épargné par le « British Exit » ou Brexit. Des secteurs d’activités ont fait le frais de ce divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. C’est le cas par exemple de la société Floréal qui vient d’annoncer la mise en chômage technique d’une partie de ses employés. « L’entreprise, qui exporte plus de 50% de ses produits vers le Royaume-Uni, est aussi particulièrement affectée par le Brexit qui accentue le manque de visibilité sur son carnet de commandes. Dans ce contexte, Floreal Madagascar n’a d’autre choix que de recourir à la mise au chômage technique de son personnel de l’usine 2 », indique la société dans un communiqué transmis à la presse. Au total, mille trois cents employés sont concernés par cette mesure qui entrera en vigueur ce lundi. Floréal Madagascar, est présent dans la grande île depuis 1990. C’est l’un des grands acteurs du secteur textile dans le pays avec trois milles employés repartis sur trois usines. A en croire ses explications, le contexte économique était défavorable aux développements des activités.  « La baisse significative (plus de 50%) de la demande de pull en tricot basique, qui s’accentue particulièrement pendant la saison creuse depuis trois ans maintenant.  Floréal Madagascar a été contraint dans un premier temps de supprimer les heures supplémentaires et de réduire progressivement son effectif, en revoyant à la baisse le nombre des employés sous contrat à durée déterminée (CDD) et en mettant un terme aux contrats de ceux employés à titre temporaire », a fait savoir la société dans cette missive. Le phénomène Brexit ne fait qu’aggraver la situation. Le 24 juin, le Royaume-Uni a choisi de mettre fin à quarante-trois années d’appartenance à l’Union européenne (UE).  Le camp du « Leave », favorable à la sortie du Royaume-Uni de l’UE, l’a emporté avec 51,9 %, contre 48,1 % pour le « Remain », camp pro-européen. Le premier impact de ce divorce était la baisse de la valeur de la livre sterling, la monnaie britannique, par rapport à la monnaie malgache. Le 20 juin, le cours moyen pondéré de la livre sterling, était encore à 4 788 ariary pour devenir un mois plus tard à 3975 ariary. Actuellement, elle s’échange  à 4 021 ariary. Lova Rafidiarisoa  
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