Anjajavy Mahajanga - Le corps d’une britannique recherché


Une jeune chercheure britannique a sauté depuis un avion léger. L’armée malgache a mobilisé l’un de ses appareils dans les recherches de la disparue. Ratissage aérien dans la partie d’Anjajavy à Mahajanga. Depuis avant-hier, l’armée malgache passe au peigne fin la forêt à la recherche de la dépouille mortelle d’une chercheure britannique. Un avion léger de l’armée est mobilisé. Âgée d’une vingtaine d’années, la ressortissante britannique disparue a sauté d’un avion en plein vol dans la matinée de jeudi aux alentours de 9h 30. L’appareil venait de décoller d’Anjajavy et faisait cap sur Tana lorsque cette scène de désolation s’est produite, après cinq minutes de vol. La jeune britannique était à bord d’un petit appareil de quatre places avec le pilote ainsi que sa collègue lorsque le pire est survenu. Elle aurait réussi à ouvrir la trappe sans difficulté en tirant sur la poignée pour ensuite sauter par-dessus bord. Recherches difficiles Retenu aux commandes, le pilote n’aurait rien pu tenter au risque de perdre le contrôle de son appareil et plonger vers la catastrophe. L’avion a été contraint de se poser à l’aéroport de Mahajanga après ce drame. D’emblée, les autorités ont été informées de la situation et des recherches ont été, aussitôt, menées. Jusqu’à hier, l’avion de l’armée a survolé maintes fois, à basse altitude la zone où s’est produit l’incident mais toujours sans résultat. La dense végétation qui colonise les lieux rend aléatoire le ratissage depuis le ciel. Des recherches au sol sont nécessaires mais la zone à couvrir est vaste et la localisation imprécise. L’avion léger à bord duquel se trouvait la disparue est prévu rejoindre Tana, ce jour. La britannique dont la dépouille demeure jusqu’à maintenant introuvable effectuait des recherches sur les crabes. Elle a séjourné à Anjajavy pendant six jours après avoir effectué des descentes dans les mangroves. L’avion est venu récupérer la chercheure et sa collègue lorsque l’incident a eu lieu. D’après les informations recueillies par les enquêteurs auprès de la gendarmerie nationale, des troubles psychiques dont pourrait souffrir la jeune chercheure est une raison probable, susceptible d’expliquer ce qui s’est produit. Les recherches se poursuivent et la collectivité est mobilisée.  
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