Malaimbandy - Un gamin pris en otage


L’enlèvement contre rançon fait à présent tache d’huile sur la Grande île. Les malfaiteurs narguent sans crainte les forces de l’ordre, jouant avec eux au chat et à la souris. La preuve en est que le phénomène de rançonnement devenant un nouveau système des dahalo a rebondi cette semaine. La solution fait pourtant long feu. Désormais, trois cas de rapt ont été enregistrés en une semaine, dont les victimes sont tous, cette fois-ci, des Malgaches. Les deux cas ont été perpétrés lundi à Maevatanàna, ciblant quatre salariés de la société Kraomita Malagasy, et l’autre à Malaim­bandy où un gamin serait toujours entre les mains de ses ravisseurs. Du coup, une vie humaine est monnayable, ce qui ne plaît à personne. Pour sa part, le collectif des Français d’origine indienne de Madagascar (CFOIM), dans le désarroi total s’est à plusieurs fois indigné et a exhorté les autorités concernées à faire tous les moyens pour éradiquer ce fléau. «Ce n’est plus possible de continuer comme ça», a martelé Jean Michel Frachet, directeur exécutif du CFOIM, lors d’un point de presse à Ivandry. Nous sommes alors censés apprendre à vivre avec ce danger, le supporter émotionnellement et psychologiquement. Comme toujours, les autorités judiciaires s’annoncent être sur les pistes de dénouement contre cette hydre qui subsiste depuis deux décennies.
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