Santé - La publicité des tradipraticiens contrôlée


La diffusion des vertus et de la pratique de la médecine traditionnelle devraient obtenir l’aval du ministère en charge de la Communication. La communication verbale relative à la publicité mensongère sur les vertus des produits à base de plantes et la pratique de la médecine traditionnelle a été approuvée. C’était hier, lors du conseil du Gouver­nement, au Palais de Mahazoarivo. « Ces derniers temps, certains tradipraticiens, non affiliés à l’association nationale des tradipraticiens de Madagascar  font de la publicité mensongère dans les différents médias, pour appâter la clientèle. Dorénavant, ces publicités seront contrôlées, afin de préserver la santé de la population », explique un responsable auprès du ministère de la Santé publique. Dans le communiqué du conseil du Gouvernement, il a été indiqué que l’aval du ministère en charge de la Communication est exigé, avant toute diffusion de publicité sur des produits issus de la pharmacopée traditionnelle ou des émissions vantant les pratiques de certains tradipraticiens. Et notre source auprès du ministère de la Santé publique de rajouter que, seuls les tradipraticiens ayant obtenu un visa du ministère de la Santé publique, pourront demander ce feu vert du ministère en charge de la Communication. Fatale « On est étonné de voir ces tradipraticiens étaler en public leur soi-disant savoir-faire ou leurs produits thérapeutiques, dont l’efficacité n’est même pas prouvée », poursuit un médecin. Les médecins affirment que l’erreur du traitement médical peut être fatale ou tout au moins, entrainer d’autres maladies plus graves. Les insuffisances rénales causées par la consommation non contrôlée de ces fameux « tambavy », ont été un exemple donné par un médecin. La suspension de ces publicités a déjà été lancée il y a quelques temps, mais apparemment, n’a pas été respectée. Des malades continuent à suivre les traitements de ces « tradipraticiens » informels. Des faits qui ne risquent malheureusement pas de disparaitre avec pour cause le coût des soins dans les hôpitaux publics ainsi que le manque de services de soins et de médecins spécialistes qui ont été soulevés. Miangaly Ralitera
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