Comme nous l'écrivions dans notre édition du Journal de l'Ile ce mardi, les services des douanes de l'aéroport saisissaient 272 grammes de cocaïne samedi, à l'aéroport Roland-Garros. C'est le chien anti-stupéfiant de la brigade de surveillance extérieure (BSE) de Saint-Denis qui a détecté la présence des substances illicites lors du débarquement du vol, qui venait de métropole. Les douanes ont ainsi contrôlé deux passagères de nationalité française qui voyageaient ensemble, alors que celles-ci attendaient de récupérer leurs bagages. Ironie du sort : le chien aurait été alerté par l'odeur du cannabis que les deux jeunes femmes avaient fumé avant de prendre l'avion. Sans se douter que le contrôle allait se révéler bien plus fructueux. Car surprise, il s'avère qu'elles transportaient, au total, 272 grammes de cocaïne dissimulées «dans une cavité naturelle», selon la direction régionale des douanes. Dans leurs parties intimes se cachait de la marchandise pour une valeur marchande estimée à 20 400 euros au total. Sur instruction du procureur de la République, les deux femmes ont été remises à la Sûreté départementale. Après un passage à l'hôpital pour récupérer la cocaïne, les deux jeunes femmes ont été dirigées vers le commissariat de Malartic pour y être placées en garde à vue qui a été prolongée dans la journée d'hier. Une information judiciaire devrait être ouverte d'ici à mercredi afin de remonter la piste du commanditaire et du fournisseur. Il pourrait s'agir du premier maillon d'un réseau bien ficelé entre la métropole et l'île, responsable de l'importation de poudre blanche chaque semaine par l'intermédiaire de jeunes filles présentant un profil similaire, et recrutées via le réseau social Snapchat. Les services des douanes eux, saisissent régulièrement de petites quantités de cocaïne dans les colis postaux qui arrivent sur l'île. Mais les saisies de ce type et présentant ce mode opératoire demeurent exceptionnelles à La Réunion. En juillet 2017, un voyageur en provenance de métropole avait été contrôlé avec 351 grammes de cocaïne, cette fois dissimulées sur lui. © JIR
Comme nous l'écrivions dans notre édition du Journal de l'Ile ce mardi, les services des douanes de l'aéroport saisissaient 272 grammes de cocaïne samedi, à l'aéroport Roland-Garros. C'est le chien anti-stupéfiant de la brigade de surveillance extérieure (BSE) de Saint-Denis qui a détecté la présence des substances illicites lors du débarquement du vol, qui venait de métropole. Les douanes ont ainsi contrôlé deux passagères de nationalité française qui voyageaient ensemble, alors que celles-ci attendaient de récupérer leurs bagages. Ironie du sort : le chien aurait été alerté par l'odeur du cannabis que les deux jeunes femmes avaient fumé avant de prendre l'avion. Sans se douter que le contrôle allait se révéler bien plus fructueux. Car surprise, il s'avère qu'elles transportaient, au total, 272 grammes de cocaïne dissimulées «dans une cavité naturelle», selon la direction régionale des douanes. Dans leurs parties intimes se cachait de la marchandise pour une valeur marchande estimée à 20 400 euros au total. Sur instruction du procureur de la République, les deux femmes ont été remises à la Sûreté départementale. Après un passage à l'hôpital pour récupérer la cocaïne, les deux jeunes femmes ont été dirigées vers le commissariat de Malartic pour y être placées en garde à vue qui a été prolongée dans la journée d'hier. Une information judiciaire devrait être ouverte d'ici à mercredi afin de remonter la piste du commanditaire et du fournisseur. Il pourrait s'agir du premier maillon d'un réseau bien ficelé entre la métropole et l'île, responsable de l'importation de poudre blanche chaque semaine par l'intermédiaire de jeunes filles présentant un profil similaire, et recrutées via le réseau social Snapchat. Les services des douanes eux, saisissent régulièrement de petites quantités de cocaïne dans les colis postaux qui arrivent sur l'île. Mais les saisies de ce type et présentant ce mode opératoire demeurent exceptionnelles à La Réunion. En juillet 2017, un voyageur en provenance de métropole avait été contrôlé avec 351 grammes de cocaïne, cette fois dissimulées sur lui. © JIR