Décès d'un médecin à Toamasina - La famille du défunt dénie le suicide


« Notre père n’est pas suicidaire. Il est allé à l’hôpital pour se soigner et non pas pour se donner la mort. » C’est ainsi que réagit la fille du médecin porteur du virus, décédé au Centre hospitalier universitaire de Morafeno à Toamasina, dimanche matin. Des agents de l’hôpital ont conclu à un suicide, après l’avoir trouvé pendu dans une chambre où il a été admis depuis samedi après-midi. La famille du défunt refuse de croire à cette hypothèse. Le chef de l’État, Andry Rajoelina, a ordonné l’ouverture d’une enquête lors du conseil de ministres spécial de dimanche. Une autopsie est nécessaire pour déterminer si la victime s’est réellement suicidée. Les éléments de force de l’ordre auraient prévu d’exhumer le corps, mais ils n’auraient pas pu le faire. « D’après le rapport de la Gendarmerie qui m’a été transmis, la famille aurait refusé l’exhumation. Ce serait contre leur tradition », indique Jean Jugus Razafiarison, préfet de Toamasina. Cette autopsie aurait dû être faite avant l’inhumation de la victime. La loi la prescrit en cas de décès suspects, comme dans le cas d’un accident ou d’une suspicion de suicide. Mais le corps a été enterré sans que cet acte ait été réalisé.
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