Terororisme


Quelle coïncidence ! Ils ont comme dénominateur commun le pouvoir de faire ravage là où ils passent. Mais entre le surnom de l’entraîneur adulé des Barea et Roro la drogue à base d’héroïne très prisée des jeunes, la comparaison s’arrête là. Autant coach Roro est recherché pour son joli palmarès, autant Roro la drogue fait l’objet de convoitise pour son pouvoir hallucinogène et euphorisant. Roro est son nom malgache mais elle peut s’appeler ganja, jamala( cannabis), speedball( héroïne et cocaine), rail (cocaine), rabla (héroïne), rachacha( opium)… Depuis quelque temps les îles de l’océan Indien en général et Madagascar sont devenues plaques tournantes du trafic de drogue avant sa destination finale. Ces derniers temps les pages faits divers de la presse régionale sont envahies par l’arrestation de trafiquants de drogue. Le président de la République en avait touché mot en marge de la caravane médicale à Analamahitsy. Il avait donné des consignes strictes pour déraciner ce fléau qui détruit l’avenir de beaucoup de jeunes. Mais visiblement il a prêché dans le désert étant donné que presque au même moment la police a laissé filer un gros bonnet du trafic de drogue sri-lankais recherché dans le monde entier. Aussitôt arrêté il a été aussitôt extradé disait-on vers son pays sans aucune forme de procès et au nez et à la barbe de la justice. Il n’est pas le premier ni le dernier à bénéficier de la mansuétude des autorités. On ne sait plus combien de trafiquants de drogue la plupart d’origine étrangère, surtout africaine ont été arrêtés. Mais autant leur arrestation fait grand bruit avec exposition à la presse de leur matériel, autant leur « disparition » se fait en toute discrétion. On n’a jamais entendu parler d’un procès de trafiquant de drogue d’origine étrangère encore moins d’une condamnation. Visiblement ils disposent d’un immense parasoleil au-dessus de leur tête. Et pas n’importe lequel puisqu’il faut avoir de solides relations pour réussir pareille opération sans être inquiété le moins du monde. Dans cette situation il est difficile voire impossible de lutter contre ce cataclysme géré par tout un réseau. Les drogues ne tombent pas du ciel comme les avalanches mais passent bien des contrôles policiers et douaniers, impliquent plusieurs personnes avant d’arriver aux consommateurs finaux. L’histoire a montré qu’il faut beaucoup de volonté et de détermination pour venir à bout des trafiquants très puissants comme le cartel de Cali. Le trafic de drogue engrange chaque année 500 milliards de dollars de revenu à travers le monde. Ceci explique cela.
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