Nouveauté - Mamina ouvre son « Lapa vaovao »


Une ode à l’amour et à la poésie qui régissent la relation entre deux êtres. Il s’agit là d’une thématique à laquelle on ne l’associe que très rarement depuis ses débuts. Andriamaminiaina Rakotondravao, dit Mamina de son nom de scène, qui s’est surtout affirmé comme ce fervent promoteur et protecteur des valeurs traditionnelles à travers sa musique, nous revient ainsi avec « Lapa vaovao ». D’une grande modestie, Mamina se redécouvre ainsi à nous, avec ce nouveau titre, à travers une douce ballade comme on les aime, dont les premiers riffs acoustiques nous rappellent vaguement « Tsiky malefaka » d’Erick Manana. Pour le reste, la chanson reflète toujours l’identité du compositeur, le tout sublimé par la douce voix de Ravaka qui l’accompagne le temps d’un couplet. En ces temps où l’on est invité à s’enfermer chez nous, Mamina nous ouvre chaleureusement les portes de son « Lapa vaovao » à travers un clip vidéo également. Il nous raconte les méandres d’une vie de couple, en illustrant sobrement les retrouvailles de deux amoureux qui renouvellent ainsi leur amour après une dure séparation. En plus d’être un mélomane talentueux, il s’avère être une personnalité engagée dans le milieu artistique. S’étant découvert en tant que lauréat du télé-crochet « Feo tokana, gitara iray » produit par la RTA, Mamina est ainsi l’un des fiers portes étendards de ce « Kanto gasy » dont il chante, d’ailleurs, les splendeurs dans sa première chanson. De même, on lui reconnait aussi son titre « Zoky », à travers lequel il scande l’importance de la fraternité et de l’entraide au sein de notre société. Comme pour la majorité de leurs pairs, Mamina et ses musiciens font aussi face aux conséquences du coronavirus. Il espère toujours le meilleur pour l’avenir et prévoit de reprendre une tournée dans le Sud au mois de mai. L’occasion pour lui de pouvoir encore étoffer au mieux sa musique en y puisant les meilleurs des mélodies du terroir. Mamina déjà très apprécié pour son respect du patrimoine musical national, ses compositions comme « Gasikara », par exemple, reflète déjà cet éclectisme propre à notre culture. Du bà-gasy des Hauts-plateaux, au salegy du Nord, en passant par les rythmiques du beko du Sud au chant, tous les rythmes se retrouvent chez Mamina.
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