Fausses informations - Une internaute recherchée


Cinq millions d’ariary pour toute information qui mènerait à la capture d’une internaute recherchée pour diffusion de « fakes news » sur la pandémie covid-19. Epidémie de fausses infos sur le coronavirus qui abondent sur facebook. Aux nouvelles du front, une femme y impliquée est activement recherchée. Une récompense de 5 millions d’ariary est promise pour celui qui dispose d’un renseignement avéré sur elle. L’intéressée se prétend être une journaliste. Sa voix a été entendue et s’est propagée sur cette plateforme numérique depuis trois jours, comme si elle parlait avec quelqu’un au téléphone. Selon l’enregistrement, «… plusieurs cas (ndlr : de personnes contaminées par le coronavirus) sont confirmés dès le début de mars, mais l’état les cache. Nous ne pouvons pas les divulguer. De plus, les journalistes sont menacés et on ne peut les diffuser ni à la radio ni à la télé ». Cette fausse rumeur a fait le tour du réseau social. Mandat de dépôt Saisies des investigations sur cette internaute, la division de la cybercriminalité, joignable au 034 05 703 76, et la brigade criminelle au 034 05 517 26, appellent à la collaboration de tous. Elles garantissent l’anonymat entier des informateurs. « Personne ne tirera profit de la déstabilisation de l’opinion public. Et puis, nous nous trouvons actuellement dans une situation difficile. On est en pleine urgence. L’État ne plaisante pas face à la propagation d’informations erronées. Ce qui prouve cette prise de mesure », selon la porte parole du gouvernement Lalatiana Rakotondrazafy. D’après les informations communiquées, la police, de son côté, a reçu sept plaintes durant ces quelques jours de confinement. Elles concernent la désinformation, la diffamation publique, l’incitation à la haine et l’injure. Quatre de ces dossiers ont été traités, dans lesquels trois suspects ont été placés sous mandat de dépôt et trois autres libérés provisoirement. Les trois dernières affaires sont en cours. Chez la gendarmerie, neuf différentes enquêtes ont été menées tambour b a t t an t. Une a déjà été clôturée et dont le suspect a bénéficié d’une liberté provisoire. Le reste poursuit également son cours, comme le ministre Lalatiana Rakotondrazafy l’a rapporté depuis le centre du commandement opérationnel Covid-19, à Ivato, hier.
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