Mode - Les sacs à main faits de vieux journaux cartonnent


Les vieux journaux trouvent une nouvelle vie et composent les matières premières de base pour fabriquer des sacs à main. L’idée et le style séduisent de plus en plus de clientèle. Impressionnant. Les modèles de sacs à main « vita malagasy » affichent un style hors du commun et se distinguent par leur imprimé « papier journal ». Quand la mode, l’artisanat et l’environnement s’associent, le résultat impressionne par sa finesse. L’imprimé papier journal signe un grand retour et devient le « must have » de la nouvelle saison pour les fashionistas. Aina Herivao Rakotoarisoa, une entrepreneuse malgache, a flairé ce vent d’une nouvelle tendance et propose sur le marché des accessoires fabriqués à partir de vieux journaux. Ses produits ont tout pour plaire. Cabas, pochettes, sacs avec anses, classeurs, colliers et autres modèles déclinés sous de nombreux coloris séduisent sur ses présentoirs. « La semaine dernière, nous avons participé à un événement commercial sur le parvis de l’Hôtel de ville à Analakely. On a écoulé une cinquantaine de produits et les Malgaches constituent la majorité de notre clientèle. Avant, on avait du mal à les convaincre d’acheter quand on argumentait que nous utilisons de vieux journaux comme matière première. Maintenant, je constate que ce côté écologique en plus de l’effet mode joue en notre faveur », explique-t-elle. L’affaire est dans le sac Aina Herivao Rakotoarisoa se charge de la création des modèles et de la gestion de sa petite entreprise dénommée « Poti-taratasy Création » qu’elle a créée en novembre 2016. Six femmes s’occupent de la production. Toutes les étapes de fabrication sont faites à la main et exigent un travail soigné. Trois sacs par jour sortent de la chaîne. Ses produits se vendent entre quinze et quatre-vingt mille ariary. Les commandes augmentent sur sa page Facebook, chez les revendeurs de ses produits. Elle doit se fournir davantage en vieux journaux pour satisfaire la clientèle. « J’ai commencé avec deux kilos de vieux journaux. Actuellement, je dois faire des stocks pour pouvoir répondre à la demande. Je les achète à quinze mille ariary le kilo », avoue-t-elle.  
Plus récente Plus ancienne