Consommation - Hausse du prix des produits de première nécessité


Le prix de quelques produits de première nécessité ont connu une hausse. D’autres produits n’existent pas sur le marché. Stupéfaction. Ambinintsoa Rasoanaivo, une mère de famille qui a fait ses courses au marché d’Analakely en cette fin de semaine, n’en revient pas sur sa facture. « Elle a explosé », s’est-elle exprimée, l’air stupéfait. Elle a remarqué une hausse « exorbitante » du tarif de quelques produits. La hausse du prix d’une marque de couches de bébé et du kilo de tomates est celle qui l’a le plus frappés. « Cette couche que j’ai achetée à 13 000 ariary il y a quelques semaines, est maintenant vendue à 18 000 ariary. Ce prix a augmenté deux fois en l’espace de quelques temps. Avant cette dernière hausse, elle a été vendue à 14 000 ariary. Et le kilo des tomates à 4 000 ariary, c’est incroyable. Ce prix là, c’était lors de la crise des légumes engendrée par le passage d’un cyclone qui a dévasté des champs de culture», rajoute-t-elle. Selon des paysans, c’est l’insuffisance des précipitations qui a entraîné cette hausse du prix des tomates. Cette hausse de prix concerne aussi bien les produits locaux que les produits importés, ont affirmé certains commerçants. Toky, responsable de vente dans un semi-grossiste à Mahazo cite comme exemple, le savon, le sucre rouge, les couches bébés et la pâte à dentifrice. « Le prix d’une marque de pâte dentifrice qu’on a vendue 4 000 ariary a augmenté à 4400 ariary. Le kilo du sucre rouge est de 2 300 ariary depuis ce mois de mars, contre 2 200 ariary le mois dernier. Une marge de 500 ariary est constatée entre le prix des couches bébé d’il y a quelques semaines et d’aujourd’hui », explique-t-elle. Des articles inexistants Au pavillon Analakely, Andry Rasoanaivo, un autre commerçant, évoque l’augmentation du prix du litre d’huile et de la pièce de savon local. La plupart des commerçants parlent de l’instabilité du prix des produits. «Il n’est pas du tout stable. Aujourd’hui, le prix d’un produit augmente et à l’arrivée de la prochaine commande, il se peut qu’il diminue », remarque un autre commerçant à Mahazo. Cette instabilité des prix les dérange. « Des clients se plaignent de cette variation du prix », rajoute-t-il. D’autres articles, certaines marques d’eau minérale, de pâtes alimentaires ont, par ailleurs, disparu des étals de plusieurs épiciers. « Cela fait plusieurs jours que cette marque d’eau minérale n’existe pas. C’est au niveau du grossiste qu’il y a une rupture», indique un épicier à Andravoahangy. Une source auprès du producteur de cette eau minérale affirme pourtant qu’il n’y a pas de pénurie de ce produit. Et pour expliquer cette hausse du prix des produits de première nécessité, des grossistes parlent d’un problème au niveau des Douanes. Cependant, une source auprès du service des Douanes dément cette hypothèse en affirmant que son département n’a pas appliqué de hausse de taxe qui pourrait engendrer la hausse du prix des produits, dernièrement.  
Plus récente Plus ancienne