Université de Toliara - Des étudiants créent des troubles


Courses poursuites hier entre des étudiants de l’université de Toliara et les forces de l’ordre. Des étudiants tiennent tête et maintiennent leur revendication. UN pylône de télécommunication brûlé, des barrages dressés, des étudiants descendant dans la rue de la Cité du Soleil et jetant des pierres sur les forces de l’ordre. C’est la scène constatée hier matin et qui a continué jusqu’au milieu de l’après-midi. De bon matin, des étudiants se sont rués vers la RN7 au niveau de la station Galana, à l’entrée de Toliara, pour tenter de dresser un barrage près d’Andatabo. Un autre groupe était en route vers le bureau de la présidence de l’Université à Toliara centre, un troisième qui venait du côté de l’université Maninday, se dirigeait vers le marché de Scama. Ils revendiquent la publication du calendrier de paiement des bourses de quatre mois et des frais d’équipement, la validation du diplôme de master 2, la création de toilettes et la réhabilitation du bâtiment R+3, dortoir des étudiants. Avant-hier, des étudiants ont fait part de l’élaboration d’une stratégie pour faire valoir leurs demandes. Et ils l’ont réalisée hier. Au niveau du fokontany de Besasavy, rue qui mène vers le campus universitaire, des jets de pierre ont commencé et les forces de l’ordre ont été obligés de poursuivre les étudiants éparpillés un peu partout. Du côté de Galana sur la RN7, les bombes lacrymogènes ont plu pour réduire à néant le plan des étudiants. D’autres grévistes Pendant les courses poursuites entre étudiants et forces de l’ordre dans les dédales des fokontany de Besasavy, Mitsinjo et Manga-be, un autre groupe de grévistes a été aperçu provenant du marché Scama et se dirigeant vers le campus. Ce sont les bouchers de la ville de Toliara qui sont également en grève depuis quatre jours et n’ont pas vendu de viande sur les étals. Vingt-trois de leurs zébus ont été saisis et mis en fourrière pour des problèmes administratifs au niveau de la FIB. Les zébus sont indiqués comme « pas clairs ou volés » car ils n’ont pas suivi la procédure de traçabilité, ce que les bouchers réfutent. Dans cette mêlée de « type » de grévistes, les inquiétudes ont gagné les commerçants de Scama et de Bazar-be qui ont fermé boutique en plein jour. Des écoliers habitant Maninday et ses environs n’ont pu rejoindre leur école l’après midi. Au final, les étudiants ont été repoussés et mis hors d’état de nuire par les forces de l’ordre qui ont pu coffrer certains d’entre eux
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