Fiscalité - Des opérateurs de la filière maïs dans l’informel


Le maïs consommé en substitution de l’alimentation de base qu’est le riz connaît un prix stable en raison des opérations de vente.

Epargnés. C’est le cas de plusieurs opérateurs actuels dans le commerce du maïs. Leurs activités ne subissent pas la taxation de la vente du maïs, laquelle connaît l’une des dispositions fiscales nouvellement mises en œuvre et expliquées, hier et jusqu’à demain, par l’équipe du fisc dirigée par son DG, Germain. Révélée hier, la prépondérance des opérateurs économiques dans le secteur informel fait que seules les entreprises légalement constituées connaissent l’effet de l’une des nouvelles dispositions fiscales, en l’occurrence la taxation dans la filière maïs. C’est face aux contribuables et opérateurs réunis, hier, à la Chambre de commerce et d’industrie à Antaninarenina que l’équipe du fisc s’est prêtée à une explication de la taxe remise en vigueur concernant le mais. Une exonération a eu lieu s’agissant de la même filière en 2018, mais selon le chef du service de la législation fiscale auprès du fisc, Dina Raharijaona, « une croissance des acteurs entrés dans la filière a été constatée. La politique fiscale consiste d’ailleurs en une analyse préalable des activités économiques pour voir les nouvelles dispositions fiscales à mettre en vigueur ». Prix sur le marché L’augmentation du prix du maïs n’est pas encore constatée malgré l’application de la taxation dans la loi de finances de cette année. D’après toujours Dina Raharijaona, « La vente ordinaire locale du maïs ne connaît pas de hausse de prix malgré la taxation en raison de la persistance de 80 % des opérateurs dans la filière œuvrant dans le secteur informel ». Une TVA de 20 % s’abat sur le maïs à mettre en vente et ce sont les opérateurs, dans le secteur formel, qui la subissent maintenant. Une prévision à la hausse du prix du maïs sur le marché a été crainte par les professionnels dans la filière avant le vote réussi du projet de loi de finances pour 2020 à l’époque. Or les rares industries qui mettent en vente localement le maïs sont les cibles de la taxation et l’ensemble des agriculteurs qui vendent directement leurs productions, en B to B, dans le secteur informel, vendent leurs produits à des prix sans hausse. Dans la capitale, par exemple, le maïs se vend à son prix de toujours qu’il soit cuit ou cru. De même, les transactions entre collecteurs et agriculteurs se font encore aux prix par volume convenus entre les parties l’an dernier. Pour trois jours successifs à compter d’hier à la Chambre de commerce et d’industrie à Antaninarenina, les nouvelles dispositions fiscales applicables cette année sont expliquées.
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