Climat - Faiblesse exceptionnelle de la pluviométrie


Plusieurs localités ont connu une période sèche, depuis le début de la saison de pluie. Les techniciens en météo affirment la faible pluviométrie. Les techniciens en météorologie constatent une baisse importante de la pluviométrie, en cette saison de pluie 2020-2021. Même pas la moitié de la quantité de pluie attendue, serait tombée dans plusieurs régions, ces derniers mois. « La moitié Sud de l’île, ainsi qu’Antananarivo n’ont bénéficié que 40% des précipitations moyennes, au mois de décembre. Cette faible pluviométrie a été, aussi, remarquée au mois de novembre », indique Rivo Randrianarison, chef de service de la Météorologie opérationnelle à Ampandrianomby. Les riverains et les paysans espéraient que les cyclones Chalane et Eloise allaient apporter une bonne quantité de pluies dans la région d’Analamanga, lors de leur traversée, alors qu’il n’y a eu que des fines pluies. Certes, la pluie est tombée depuis le début de semaine à Antananarivo, mais nous serions, encore, très loin du compte. « La quantité de pluie tombée ce lundi n’était que de 39 mm », rapporte Lahatra Mampionona, prévisionniste. Les précipitations mensuelles moyennes pour Antana­narivo sont de 261 mm pour le mois de décembre et de 336 mm pour le mois de janvier. Prévisions Ce mois est le cœur de la saison de pluie. La pluie est, toutefois, attendue à Antana­narivo, jusqu’à vendredi. Le temps serait à nouveau sec à Antananarivo, pendant le weekend, selon les prévisions des techniciens en météorologie. Cette baisse des précipitations touche principalement les grandes villes. « L’îlot de chaleur urbain, constaté dans les villes d’Antananarivo ou de Fianarantsoa, qui est provoqué par des activités humaines, diminue la chance de précipitations. À cause de la forte chaleur, la pluie qui devait tomber s’évapore », explique Rivo Randria­narison. C’est ce qui expliquerait le fait que la pluie ne tombe qu’en fin de soirée ou la nuit. Devra-t-on s’étonner de ce changement du climat avec la dégradation de l’environnement et les feux de brousse qui pullulent? Le climat et l’environnement sont interdépendants. Madagascar perd, pourtant, chaque année, 100 000 hectares de ses surfaces forestières. Il ne resterait, d’ailleurs, que 45%, selon le ministère de l’Environne­ment et du développement durable.
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