Chef de l'opposition - Le RMDM relance Marc Ravalomanana


La plateforme Rodoben'ny mpanohitra ho an'ny demokrasia (RMDM) se mobilise pour rouvrir le débat sur la place du chef de l'opposition à Tsimbazaza. Les partis de l'opposition justifient donc sa position de soutenir Marc Ravalomanana. Tandis que le processus nécessite la conformité à la loi pour que la qualité de la personne suggérée à ce poste soit validée. Alain Andriamiseza, membre du RMDM, reconnaît les difficultés qui entravent la suite de l'initiative des partis de l'opposition d'insister sur leur choix. « Quelle loi peut-on appliquer à l'Assemblée nationale? La proposition de loi sur le statut de l'opposition est actuellement en instance au niveau du Sénat. Le problème est que nous soutenons Marc Ravalomanana alors que les élus à Tsimbazaza ne l'admettent pas », explique Alain Andriamiseza. Le processus n'est pas encore bouclé quant à l'installation du leader qui devrait occuper le siège réservé à l'opposition au niveau de la Chambre basse. Depuis la législature conduite par Christine Razanamahasoa, le poste de vice-président pour l'opposition demeure vacant. Lacunes Une proposition de loi baptisée « la loi Brunelle Razafintsiandraofa » a été avancée pour régulariser les lacunes de texte sur la procédure de nomination du chef de l'opposition. L'initia­tive des parlementaires de combler le cadre institutionnel afférent au statut de l'opposition aurait donc servi un éclaircissement pour les députés de définir la qualité du septième vice-président. Le rejet catégorique de la qualité de la personnalité non élue a posé beaucoup de problèmes. La résolution du problème serait presque prévue dans la proposition de loi encore bloquée au Sénat. La Haute cour constitutionnelle a été consultée plusieurs fois sur les lacunes de cadre institutionnel sur le texte régissant le statut de l'opposition. Suite à la saisine de la Haute cour constitutionnelle du Premier ministre Roger Kolo en 2014, et du président de l'Assem­blée nationale Jean Max Rakotomamonjy en 2016, les juges d'Ambohidahy ont confirmé que « des textes réglementaires doivent être pris dans les meilleurs délais et selon les conditions indiquées par le présent avis, aux fins de remédier aux lacunes et insuffisances précitées et afin de permettre l’installation de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale ainsi que la désignation de son Chef, dans le respect de la Constitution ». Au regard de la position du RMDM, les critères sont réunis pour que Marc Ravalomanana soit nommé à ce poste. Le choix émane des partis de l'opposition même s'il ne couvre pas le consentement de tous les partis existants.
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