Fête de la Nativité - Le sermon recadre Noël


Détachée de son fondement religieux, la fête de la Nativité, une fête religieuse, est dissimulée derrière les activités commerciales et les démonstrations de mode. La Fête de la Nativité ou Noël a été célébrée avec faste à Mahajanga par les chrétiens, comme partout dans le monde. Institué le 25 décembre au 4 ème siècle et diffusée par la christia­nisation progressive, Noël est une fête chrétienne qui célèbre la naissance de Jésus de Nazareth. Ainsi, les cultes et messes de minuit ont marqué l’événement dans les différentes églises chré­tiennes de Mahajanga. Les chants et spectacles évangéliques axés sur l’Avènement ont surtout marqué la nuit du 24 décembre tant chez les réformés que chez les Luthériens ou Catholiques. Les églises et temples étaient remplis jeudi soir, la météo a également été clémente. Les sermons de la messe de minuit ont surtout souligné l’importance de la place de Jésus Christ, en tant que Messie, chez les Protestants de la Fjkm. Car la fête de Noël s’est fortement sécularisée aujourd’hui et n’est plus célébrée comme une fête religieuse. « Rendez à Jésus de Nazareth son Noël, car il est dissimulé derrière les acti­vités commerciales, l’opulence ainsi que les démonstrations de mode et de beuverie, déconnecté de son fondement religieux. Noël. Acceptez-Le pour qu’Il puisse apporter la paix et la sécurité ainsi que la joie », a exhorté le prédicateur, samedi soir. Mesures Mais le culte du 25 dé­cembre était aussi très suivi par des milliers de chrétiens à Mahajanga. Très tôt vers 4h30, les églises de la FJKM et FLM ont déjà ouvert leurs portes pour le culte de 6h du matin.Dès 5h 15, les places étaient déjà toutes occupées. Des centaines de fidèles n’ont pas pu rentrer dans le temple car la capacité imposée par l’ancien CRCO Covid- 19 est encore maintenue par l’église dont à Ziona Vaovao. Mesures sanitaires obligent. Par contre, des bancs ont été installés à l’extérieur pour permettre tout un chacun d’assister au culte de Noël Les magasins et commerces, ont profité de la Fête de Noël pour faire des recettes. La vente des jouets n’a pas pu beaucoup réussi à faire des chiffres cette année. « Vu le confinement et la crise sanitaire ainsi que les conséquences du confinement, nous n’avons pas pu obtenir des jouets importés. De plus, les prix des jouets sont très chers par rapport à l’année dernière. La crise n’a pas épargné le commerce », s’est plainte une commerçante de jouets à Ampasika. Dans les grands magasins de distribution, le prix d’un article de qualité varie entre 70 000 ariary et 230 000 ariary, entre autres une poupée. Les prix de volailles ont manifestement aug­menté, 90 000 ariary pour une dinde et 70 000 ariary pour les palmipèdes (oie ou canard).
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