Is’Art galerie Ampasanimalo - L’artiste japonais Taiki Arita illustre les cendres d’Hiroshima


Un voyage artistique unique en son genre, porté par l’engagement d’un artiste tout aussi singulier. C’est ce que l’on a le plaisir de découvrir depuis lundi, le temps d’une exposition en ville. Il est rare de pouvoir apprécier l’univers d’un artiste peintre d’envergure internationale comme lui à l’Is’Art Galerie Ampasanimalo. C’est une grande exclusivité que cette incontournable galerie d’art de la ville des Mille nous invite à découvrir depuis lundi et ce jusqu’au 27 décembre. À l’affiche de cette exposition éphémère sobrement intitulée « Sur la terre comme au ciel », le peintre japonais Taika Arita qui se découvre ainsi dans toute sa splendeur au pays. À travers une série d’œuvres exclusives, il nous dépeint une forme d’engagement illustrant l’histoire de son pays. Se découvrant comme un partage culturel et artistique, cette manifestation qui égaye l’Is’Art Galerie Ampasanimalo brille surtout aussi par l’histoire qu’elle nous raconte. Né dans la tristement célèbre ville d’Hiroshima au Japon, où sa famille a survécu à l’assaut de la bombe atomique, il livre avec humilité un message de paix tout en valorisant l’optimisme et la joie qui nourrit son peuple. Un style très intime Animé de ses inspirations, Taiki Arita nous invite à admirer ses œuvres qui s’exposent à travers une série de peintures et d’installations. À l’aide de grues en papiers, ainsi que de cendres incinérées, comme pour symboliser la ville d’Hiroshima, mais aussi pour conforter ce message de paix mondial et d’abolition des armes nucléaires qu’il scande. Un message qui l’anime et qu’il souhaite ainsi faire résonner à Madagascar et ce « Sur la terre comme au ciel » d’où l’intitulé de son exposition. « D’un côté, je considère les cendres comme des symboles de mort et de destruction. De l’autre, je présente ces ensembles de mille grues comme des symboles de vie et de renaissance, le tout sublimé par mes peintures », confie l’artiste japonais Taiki Arita. « Sur la terre comme au ciel », les matériaux qu’il utilise lui permet de retranscrire la destruction et la renaissance, la vie et la mort, mais aussi l’existence et l’extinction de toute chose. Haut en couleur, mais éveillant la curiosité du public par sa thématique, l’exposition subjugue aussi par sa poésie.
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