Aloe analavelonensis Letsara ou Vaho en malgache. C’est un nom à retenir puisqu’ il pourrait devenir célèbre dans un futur qui pourrait être proche. Il s’agit en fait d’une nouvelle espèce d’Aloe qui vient de faire l’objet d’une thèse de doctorat par celui qui l’a découvert, le docteur Letsara Rokiman, chercheur-enseignant au Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza. Inconnue jusqu’ici, cette nouvelle espèce de « Vahona », endémique de Madagascar, montre à travers les informations récoltées lors des analyses réalisées par le chercheur, des possibilités d’exploitation en matière de conservation environnementale et à des fins industrielles dans le domaine du cosmétique, de l’agroalimentaire ou de la pharmacologie. Activités biologiques D’ailleurs, le travail était justement axé sur le thème: «Aloe analavelonensis Letsara (Vaho) et Aloe helenae Danguy (Vahondrandra): caractérisations en vue de leurs valorisations à Madagascar ». Comme son nom l’indique, cette deuxième plante est également une autre espèce d’Aloe endémique de Madagascar. «Cette recherche consiste à proposer un modèle d`habitat favorable pour les deux espèces, à donner les composantes phytochimiques et les activités biologiques des feuilles de ces plantes. La connaissance des plantes malgaches doit commencer par nos propres efforts et l’engagement effectif de l’État vis-à-vis de la recherche scientifique est capital pour le développement de Madagascar », recommande Letsara Rokiman, à l’issue de la présentation de sa thèse de doctorat le 11 novembre de cette année à l’École Doctorale Génie des Procédés et des Systèmes Industriels, Agricoles et Alimentaires (GPSIAA), École Supérieure Poly technique (ESPA ), Université d’Antananarivo. Son travail a reçu la mention exceptionnelle de « très honorable avec les félicitations du jury ». Ce travail consacré à une nouvelle espèce d’Aloe tombe à point nommé dans le contexte actuel, alors que les vertus des plantes médicinales dont particulièrement l’Aloe et sa variété la plus connue l'Aloe vera, sont perçues comme étant les solutions les plus prometteuses pour lutter contre le coronavirus. D’ailleurs, le docteur Letsara fait partie des experts malgaches qui font figure d’autorités scientifiques en ce qui concerne cette plante. «Les résultats de cette recherche peuvent servir de bases qui doivent maintenant être approfondies si l’on envisage une éventuelle exploitation de cette espèce », souligne Letsara Rokiman, qui, chose rare pour une thèse doctorale qui nécessite des dépenses lourdes, avait autofinancé entièrement son travail.
Aloe analavelonensis Letsara ou Vaho en malgache. C’est un nom à retenir puisqu’ il pourrait devenir célèbre dans un futur qui pourrait être proche. Il s’agit en fait d’une nouvelle espèce d’Aloe qui vient de faire l’objet d’une thèse de doctorat par celui qui l’a découvert, le docteur Letsara Rokiman, chercheur-enseignant au Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza. Inconnue jusqu’ici, cette nouvelle espèce de « Vahona », endémique de Madagascar, montre à travers les informations récoltées lors des analyses réalisées par le chercheur, des possibilités d’exploitation en matière de conservation environnementale et à des fins industrielles dans le domaine du cosmétique, de l’agroalimentaire ou de la pharmacologie. Activités biologiques D’ailleurs, le travail était justement axé sur le thème: «Aloe analavelonensis Letsara (Vaho) et Aloe helenae Danguy (Vahondrandra): caractérisations en vue de leurs valorisations à Madagascar ». Comme son nom l’indique, cette deuxième plante est également une autre espèce d’Aloe endémique de Madagascar. «Cette recherche consiste à proposer un modèle d`habitat favorable pour les deux espèces, à donner les composantes phytochimiques et les activités biologiques des feuilles de ces plantes. La connaissance des plantes malgaches doit commencer par nos propres efforts et l’engagement effectif de l’État vis-à-vis de la recherche scientifique est capital pour le développement de Madagascar », recommande Letsara Rokiman, à l’issue de la présentation de sa thèse de doctorat le 11 novembre de cette année à l’École Doctorale Génie des Procédés et des Systèmes Industriels, Agricoles et Alimentaires (GPSIAA), École Supérieure Poly technique (ESPA ), Université d’Antananarivo. Son travail a reçu la mention exceptionnelle de « très honorable avec les félicitations du jury ». Ce travail consacré à une nouvelle espèce d’Aloe tombe à point nommé dans le contexte actuel, alors que les vertus des plantes médicinales dont particulièrement l’Aloe et sa variété la plus connue l'Aloe vera, sont perçues comme étant les solutions les plus prometteuses pour lutter contre le coronavirus. D’ailleurs, le docteur Letsara fait partie des experts malgaches qui font figure d’autorités scientifiques en ce qui concerne cette plante. «Les résultats de cette recherche peuvent servir de bases qui doivent maintenant être approfondies si l’on envisage une éventuelle exploitation de cette espèce », souligne Letsara Rokiman, qui, chose rare pour une thèse doctorale qui nécessite des dépenses lourdes, avait autofinancé entièrement son travail.