Antalaha - Une femme tue sa propre fille


Une fille de 10 ans a été assassinée par sa mère, avant-hier, à Anaborano, dans le district d’Antalaha. Le mobile du crime est tout aussi stupéfiant et fait froid dans le dos. Crime sadique. Une mère célibataire schizophrène a abattu de sang-froid sa propre fille de 10 ans. Cette affaire rocambolesque et horrifiante s’est passée avant-hier, à Anaborano, dans le fokontany de Masoala Vina­nivao, district d’Antalaha. Ce sont des voisins qui ont retrouvé l’innocente suppliciée, gisant dans la cour. Elle ne respirait plus. Les témoins ont rapidement appelé des gendarmes à se rendre sur place. Interrogée par le fokonolona, la femme a avoué avoir tabassé son enfant. Personne n’a pourtant vu comment elle l’avait tuée. D’après les constatations des gendarmes, la fillette a été battue dans leur maison, puis elle est sortie pour fuir avant qu’elle ne se soit affalée à terre où elle a rendu son dernier souffle. Les indices recueillis par les forces de l’ordre montrent que le cou de la pauvre présentait une trace de violence. Son corps portait également des blessures. Elle aurait mortellement été rouée de coups de gourdin. En garde-à-vue La femme a été amenée et placée en garde-à-vue pour les besoins de l’enquête. « La simple raison pour laquelle elle a mis fin à la vie de sa fille était qu’elle n’est pas mariée, et n’arrive pas à nourrir ses deux enfants », explique la gendarmerie nationale saisie de l’affaire. A la lumière d’une en­quête menée tambour battant dans le voisinage, « elle est parmi ceux qui ont toujours bénéficié de l’aide de l’état, mais elle se comporte mal ». « La société devrait incessamment informer la gendarmerie pour éviter le pire comme ce qui vient d’avoir lieu. C’est principalement pour pouvoir prendre une mesure en avance », souligne le secrétariat d’état chargé de la gendarmerie nationale. La mère de famille a reconnu le crime odieux. Elle sera présentée au parquet qui décidera de son prochain sort. Les viols, infanticides et toutes sortes de violences liées à l’enfance ont connu une recrudescence alarmante ces derniers temps. Certains auteurs se retrouvent actuellement derrière les barreaux. D’autres continuent de courir dans la nature.
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