Surpopulation carcérale - La situation des prisons remise sur le tapis


La situation des prisons malgaches est exposée au grand jour pour une énième fois. Les défaillances du système judiciaire sont pointées du doigt par Amnesty Interna­tional dans son communiqué. Cet organisme œuvrant dans la protection des droits de l'homme, notamment les droits des détenus interpelle le Chef de l'État d'honorer sa promesse sur le désengorgement des prisons. Plusieurs raisons sont avancées par cet organisme pour que le gouvernement accélère le processus sur le traitement des cas des détenus. En premier lieu, les conditions de détention des prisonniers durant la période de la pandémie est indiquée dans ce communiqué. « Alors même que le nouveau coronavirus se propage dans le pays, les prisons demeurent remplies de personnes en détention provisoire, accusées d'infractions mineures commises sans violence, y compris de nombreux enfants », selon Deprose Muchena, directeur du programme Afrique de l'Est et Afrique australe à Amnesty International. Les problèmes de surpeuplement des prisons sont fortement critiqués par Amnesty International. L'organisme n'a pas mâché ses mots pour dénoncer la détention excessive dans les maisons de détention, notamment sur les cas des infractions mineures commises sans violence. Cependant, plusieurs constructions sont en cours actuellement dont l'objectif vise à résoudre les défaillances dans le système judiciaire malgache qui n'a jamais été amélioré depuis soixante ans. Le gouvernement malgache investit dans la construction de nouvelles prisons. Quatorze maisons de détention au profit de plusieurs districts sont en cours. La finalisation des chantiers est prévue d'ici 2021 selon la prévision du ministère de la Justice. Ces infrastructures permettront d'apporter une alternative dans la surpopulation carcérale dans les prisons de la Grande île.
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