Ambohimangakely - Cinq bandits volent et tuent un sexagénaire


Un père de famille a froidement été abattu par cinq criminels, samedi à 00h 15, à Ambatotokana Tsarahasina, dans la commune d’Ambohimangakely. Enquête. Abominable. Un foyer a été attaqué à Ambatotokana Tsarahasina, dans la commune d’Ambohimangakely, samedi à 00h15. Le chef de famille, âgé de 68 ans, a été frappé à la tête avec un objet métallique, probablement une barre à mine. Le coup lui a été fatal. « Sa fille de 19 ans aurait été violée par les malfrats, d’après les explications reçues. Le résultat de la réquisition de médecin est attendu », relate la gendarmerie. « Apparemment, le sexagénaire a eu les yeux enflés. Sa tête présentait une plaie ouverte », décrit un témoin. Quant à la mère de famille, elle s’en est tirée avec une contusion au nez et une blessure aux lèvres. Sensibilisation Les bandits ont emporté une télévision à écran plat, une somme de 500 000 ariary, une tablette et une bague en argent de leur victime. La femme et ses enfants ont pu sortir pour demander de l’aide chez un voisin après qu’ils sont repartis. « Cette nuit-là, nous n’avons entendu ni coup de feu ni sifflet, rien à part des chiens qui aboyaient », raconte un habitant du quartier. « Nous avons été alertés à 2h 22 du matin, soit deux heures tardives. Nos patrouilleurs y sont arrivés douze minutes après l’appel. Ils ont rapidement évacué le blessé vers l’hôpital d’Ambohimangakely où il est décédé des suites de ses blessures », précise un responsable à la brigade locale. Ces meurtriers font partie d’une association de malfaiteurs dont trois ont été placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy, le samedi 17 octobre. « Leur grand chef vient de sortir de la prison il y a deux mois. Cette fois, les signalements reçus correspondent parfaitement à ce chef de gang. C’est après sa libération que l’insécurité ressurgit. Nous ferons tout pour l’arrêter », indique la gendarmerie. Quatre attaques à main armée ont été recensées dans ce quartier d’Ambatotokana pendant les deux dernières semaines. La gendarmerie a alors réuni le fokonolona, samedi, pour lui donner le numéro qu’il doit appeler en cas d’insécurité. Une sensibilisation concernant la rapidité d’alerte, l’auto-défense villageoise et d’autres mesures préventives lui ont été démontrées. Des gendarmes ont été déployés et seront présents en permanence à Ambatotokana Tsarahasina.
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