«De minimis non curat praetor» : de vétilles, le préteur n’a cure. «Aquila non capit muscas» : l’aigle n’attrape pas de mouche. Je ne perds plus mon temps au monitoring des trahisons, des reniements, des alliances contre-nature. Questions tellement subalternes en comparaison des enjeux qui menacent jusqu’à l’existence du «Nous». Pendant que l’on recommence indéfiniment le débat sur l’objectivité des juges et l’impartialité de la justice, sur l’honnêteté et l’indépendance des organismes chargés d’effectuer le recensement et d’établir la liste électorale outre le décompte des suffrages exprimés, nos frontières restent béantes : s’y joue, chaque jour, et à longueur d’année, une «opération portes ouvertes». Quand on sait la difficulté des formalités exigées des Malgaches pour un séjour outre-mer, on ne peut que s’indigner de la facilité des formalités aux frontières aériennes (et que dire des frontières maritimes) de Madagascar. Ailleurs, on évoque sans complexe le concept de «immigration choisie» : ici, nous en accordons-nous seulement le droit d’interpellation ? Pourtant, ici ou ailleurs, maintenant et depuis toujours, les questions de l’entrée des étrangers, de leur établissement, de leur mariage avec les nationaux, ne sont pas anodines. Quand on voit l’émotion suscitée sur les réseaux sociaux par le spectacle de ces étrangers qui survivent en vendant des bricoles dans la rue, on a le droit de se demander ce qu’ils font encore dans notre pays, mais surtout comment et sur quels critères a-t-on pu les autoriser à entrer. La présomption de ma xénophobie était déjà un marronnier qu’on ignorait encore Donald Trump ou Éric Zemmour et autre «droite décomplexée» à travers l’Europe. Mais, au-delà de quelle subtile marquage au sol devient-on «xénophobe» tandis qu’on demeure «patriote» en-deçà ? Qu’un Pape catholique se fourvoie à demander la libre entrée, dans une Europe déjà passablement complexée à revendiquer ses racines chrétiennes, de populations entières dont les coreligionnaires ont exterminé les Chrétiens d’Orient, et le bon sens s’instaure un droit d’inventaire dans le catalogue des bonnes intentions. Au premier chef desquelles, les bien grands mots de «droits de l’homme», dont on voit tous les jours la géométrie variable de leur exigence, par ceux-là même qui ont fait de leur propagation un «fardeau» civilisationnel. Le premier des droits humains, c’est le refus du suicide de soi-même et du génocide des siens. Il est inacceptable que le politiquement correct bien-pensant impose à des populations entières un quota de répartition de migrants qui vont inévitablement déborder des grandes villes, par sort cosmopolites, pour coloniser le pays profond pourtant sanctuaire de la part identitaire indéniable à chaque peuple. À Madagascar, plus spécifiquement, sur cette question migratoire, se greffent les inquiétudes quant à l’accession des étrangers à la propriété foncière. Le refus de ce principe nous avait valu les guerres de 1883-1885 et 1894-1895, se terminant par l’abolition de notre système et l’humiliation de nos valeurs, ainsi que l’exécution de nombreux patriotes qui, en la circonstance, furent mis à l’index comme «vieux nationalistes». Au nom des nôtres, et sachant surtout combien ne vaut plus rien notre monnaie nationale, pour quelles raisons, autres que les «conditionnalités» imposées par les «PTF», renier aujourd’hui les sacrifices d’hier ? Enfin, ultime dimension identitaire sur cette vaste question de souveraineté, celle du Code de la Nationalité que différents lobbyings se conjuguent à vouloir accommoder à toujours plus de permissivité. Après la terre, le mariage s’achète également contre promesses de santé et d’éducation, moyennant conversion religieuse ce qui parachèvera la dépossession ultime du grand changement, de moeurs, de religion, de race. Le génocide de «Nous».
«De minimis non curat praetor» : de vétilles, le préteur n’a cure. «Aquila non capit muscas» : l’aigle n’attrape pas de mouche. Je ne perds plus mon temps au monitoring des trahisons, des reniements, des alliances contre-nature. Questions tellement subalternes en comparaison des enjeux qui menacent jusqu’à l’existence du «Nous». Pendant que l’on recommence indéfiniment le débat sur l’objectivité des juges et l’impartialité de la justice, sur l’honnêteté et l’indépendance des organismes chargés d’effectuer le recensement et d’établir la liste électorale outre le décompte des suffrages exprimés, nos frontières restent béantes : s’y joue, chaque jour, et à longueur d’année, une «opération portes ouvertes». Quand on sait la difficulté des formalités exigées des Malgaches pour un séjour outre-mer, on ne peut que s’indigner de la facilité des formalités aux frontières aériennes (et que dire des frontières maritimes) de Madagascar. Ailleurs, on évoque sans complexe le concept de «immigration choisie» : ici, nous en accordons-nous seulement le droit d’interpellation ? Pourtant, ici ou ailleurs, maintenant et depuis toujours, les questions de l’entrée des étrangers, de leur établissement, de leur mariage avec les nationaux, ne sont pas anodines. Quand on voit l’émotion suscitée sur les réseaux sociaux par le spectacle de ces étrangers qui survivent en vendant des bricoles dans la rue, on a le droit de se demander ce qu’ils font encore dans notre pays, mais surtout comment et sur quels critères a-t-on pu les autoriser à entrer. La présomption de ma xénophobie était déjà un marronnier qu’on ignorait encore Donald Trump ou Éric Zemmour et autre «droite décomplexée» à travers l’Europe. Mais, au-delà de quelle subtile marquage au sol devient-on «xénophobe» tandis qu’on demeure «patriote» en-deçà ? Qu’un Pape catholique se fourvoie à demander la libre entrée, dans une Europe déjà passablement complexée à revendiquer ses racines chrétiennes, de populations entières dont les coreligionnaires ont exterminé les Chrétiens d’Orient, et le bon sens s’instaure un droit d’inventaire dans le catalogue des bonnes intentions. Au premier chef desquelles, les bien grands mots de «droits de l’homme», dont on voit tous les jours la géométrie variable de leur exigence, par ceux-là même qui ont fait de leur propagation un «fardeau» civilisationnel. Le premier des droits humains, c’est le refus du suicide de soi-même et du génocide des siens. Il est inacceptable que le politiquement correct bien-pensant impose à des populations entières un quota de répartition de migrants qui vont inévitablement déborder des grandes villes, par sort cosmopolites, pour coloniser le pays profond pourtant sanctuaire de la part identitaire indéniable à chaque peuple. À Madagascar, plus spécifiquement, sur cette question migratoire, se greffent les inquiétudes quant à l’accession des étrangers à la propriété foncière. Le refus de ce principe nous avait valu les guerres de 1883-1885 et 1894-1895, se terminant par l’abolition de notre système et l’humiliation de nos valeurs, ainsi que l’exécution de nombreux patriotes qui, en la circonstance, furent mis à l’index comme «vieux nationalistes». Au nom des nôtres, et sachant surtout combien ne vaut plus rien notre monnaie nationale, pour quelles raisons, autres que les «conditionnalités» imposées par les «PTF», renier aujourd’hui les sacrifices d’hier ? Enfin, ultime dimension identitaire sur cette vaste question de souveraineté, celle du Code de la Nationalité que différents lobbyings se conjuguent à vouloir accommoder à toujours plus de permissivité. Après la terre, le mariage s’achète également contre promesses de santé et d’éducation, moyennant conversion religieuse ce qui parachèvera la dépossession ultime du grand changement, de moeurs, de religion, de race. Le génocide de «Nous».