ÉTATS-UNIS - MADAGASCAR - La relation au beau fixe


Le couple présidentiel a pris part à la réception des Chefs d’État par le président américain et son épouse, à New York, jeudi. Une occasion pour raffermir les relations entre Madagascar et les États-Unis. Au beau fixe. C’est ainsi que la présidence de la Répub­lique souligne la qualité des relations entre Madagascar et les États-Unis. Une relation solide réaffirmée durant la réception des Chefs d’Etat à l'American Museum of Natural History, à New York, le 21 septembre. Andry Rajoelina, président de la République, et Mialy Rajoelina, première dame, ont été les invités de leurs homologues américains Joe Biden et Jill Biden. Un rendez-vous d’État organisé par le locataire de la Maison Blanche, en marge de la 77ème Assemblée générale des Nations Unies. Sur son compte twitter le locataire d’Iavoloha, rapporte, «mon épouse et moi-même étions honorés de l’invitation du président des Etats-Unis, Joe Biden, et de la première dame, le docteur Jill Biden. Un grand moment à l'American Museum of Natural History». Suite à cet événement, le communiqué de presse de la présidence de la République soutient, «actuellement, la relation diplomatique entre la Grande île et les États-Unis est au beau fixe. Cette invitation historique confirme la relation de confiance, mais aussi la reconnaissance du président Biden au Chef de l’État malagasy». Le dîner à l'Ameri­can Museum of Natural History a, par ailleurs, été l’occasion pour Mialy Rajoe­lina de mettre en avant le raffinement et la qualité de l’artisanat malagasy. Pour parfaire l’élégance de sa tenue en noir, la première dame a porté un Lamba. Une manière de souligner l’identité malagasy, mais aussi de donner une visibilité au savoir-faire malagasy auprès du gotha mondial, selon les explications. Le communiqué de presse de la présidence de la République, toujours, affirme que, outre la convivialité des échanges entre le couple Rajoelina et le couple Biden, le renforcement de la coopération entre Madagascar et les États-Unis a été évoqué. À s’en tenir à la missive de la présidence, l’accent a été mis sur les appuis au développement dans la partie Sud de la Grande île, durant les échanges entre le locataire d’Iavoloha et celui de la Maison Blanche. Le communiqué souligne le fait que le gouvernement américain soit «le principal fournisseur d’aide alimentaire et d’intrants agricoles dans le Sud de Madagascar, et soutient plusieurs projets réalisés à travers le pays». Programmes de résilience Trois projets financés à hauteur de 100 millions de dollars par les États-Unis, à travers son Agence pour le développement international (USAID), sont cités en exemple. Il y a le projet FIRANGA, d’un montant de 10 millions de dollars. Son objectif est d’apporter une aide alimentaire à plus de deux-cent-vingt mille personnes, victimes de la sécheresse, dans les régions Atsimo Andrefana et Androy. Il y a, aussi, le projet MAHARO. D’une durée de cinq ans, pour un montant de 45 millions de dollars, le projet MAHARO vise à répondre aux besoins nutritionnels «à long terme», de près de deux-cent-quatre-vingt-mille personnes en situation de vulnérabilité, dans vingt communes. L’Atsimo Andrefana et l’Androy, sont aussi les régions cible. Le communiqué de presse de la présidence mentionne le projet FIOVANA. Egalement financé à hauteur de 45 millions de dollars, le but du projet FIOVANA est de lutter contre l’insécurité alimentaire de plus de quatre-cent-vingt-huit-mille personnes dans soixante communes des régions Vatovavy, Fitovinany et Atsimo Atsina­nana. «Rien qu'en 2020, l'aide de l'USAID à Madagascar s'élevait à 114 millions de dollars, dont 62 millions pour soutenir le secteur santé où les États-Unis d'Amérique sont le plus grand pays donateur», ajoute la missive. Sur les résultats, la présidence de la République rapporte que les États-Unis ont aidé plus de quatre millions de mères ainsi que deux millions d'enfants à rester en bonne santé et ont fourni à plus de soixante-seize-mille personnes, un accès à l'eau potable. Durant une conférence de presse, le 29 août, Claire A. Pierangelo, ambassadrice américaine, a du reste fait part «d’un financement additionnel pour atténuer les conséquences sociales et économiques de la guerre en Ukraine». Il s’agit d’une enveloppe de 20 millions de dollars destinée à renforcer la lutte contre l’insécurité alimentaire exacerbée par le conflit dans l’Est de l’Europe. Au sommet du G7 ou Groupe des sept puissances mondiales, en juin, Joe Biden, himself, a, par ailleurs, annoncé la sélection de Mada­gascar comme pays cibles de deux programmes d’aides américaines. Il s’agit du programme «Feed the future», et de l'initiative «Résilience». Deux programmes visant la résilience des populations se trouvant dans une situation d’insécurité alimentaire à cause des effets des changements climatiques.  
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