L’État songe à rouvrir les frontières en octobre. Une décision tributaire de la situation sanitaire internationale, toutefois. Sous condition. L’État prévoit la réouverture des frontières en octobre. L’information a été donnée par Andry Rajoelina, président de la République, durant la rencontre avec le conseil des entreprises de France - Afrique de l’Est du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), hier. La question sur la réouverture des frontières tient en haleine tout un pan du secteur économique. Le monde du tourisme, celui des importateurs et exportateurs de marchandises, ou encore les acteurs du transport aérien sont suspendus à la décision de l’État sur le sujet. C’est justement le représentant du groupe ADP international qui est actionnaire dans Ravinal Airports, le nouvel aéroport international sis à Ivato qui a soulevé le sujet durant la rencontre dans un des salons de l’hippodrome de Longchamp. Le représentant d’ADP international a requis plus de visibilité quant à la réouverture probable des frontières malgaches. Pour se protéger d’une invasion des variants du coronavirus, les autorités ont, en effet, décidé de maintenir la fermeture des frontières. En réponse, le Chef de l’État avance donc le mois d’octobre. Selon ses explications et celles de Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme, cependant, «la réouverture des frontières dépend de l'évolution de la conjoncture sanitaire au niveau international». Au taquet Face aux membres du MEDEF, Andry Rajoelina s’est réjoui du fait que la propagation du virus soit quasiment maîtrisée à Madagascar. Il a ainsi martelé les statistiques de la journée de mardi qui rapporte zéro cas de nouveaux cas de contamination. Le président de la République a été clair, le but est d'éviter que Madagascar subisse une troisième vague de forte propagation du virus et qu’un des variants les plus virulents de la Covid-19 ne franchisse ses frontières. «Les confinements coûtent bien plus cher que la fermeture des frontières», affirme le locataire d’Iavoloha. Néanmoins, comme l’explique le ministre du Touris- me, Madagascar se prépare depuis plusieurs semaines à cette réouverture des frontières. À l’entendre, le secteur du tourisme, en tout cas, serait déjà au taquet. Selon Joël Randriamandranto, une campagne de sensibilisation et formation sur le respect des gestes barrières et l’application rigoureuse des normes sanitaires est menée auprès des acteurs du tourisme. L’objectif de vacciner tous ceux qui travaillent dans le monde du tourisme et les habitants des hubs touristiques que sont Nosy Be et Sainte-Marie, entre également, dans le cadre des préparatifs de la réouverture des frontières. Au niveau international, le ministère et ses partenaires s’activent, d'après Joël Randriamandranto, «à rassurer nos marchés traditionnels». À l’entendre, ils ont, également, profiter du stand-by imposé par la crise sanitaire pour chercher de nouveaux marchés et investisseurs. Pour le tourisme, en particulier donc, tous se préparent pour être immédiatement opérationnels dès la réouverture des frontières. D’autres secteurs comme celui de la santé, ou encore, du transport devraient faire de même afin que tous soient au diapason le moment venu. Enfin, si la situation sanitaire au niveau mondial le permet.
L’État songe à rouvrir les frontières en octobre. Une décision tributaire de la situation sanitaire internationale, toutefois. Sous condition. L’État prévoit la réouverture des frontières en octobre. L’information a été donnée par Andry Rajoelina, président de la République, durant la rencontre avec le conseil des entreprises de France - Afrique de l’Est du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), hier. La question sur la réouverture des frontières tient en haleine tout un pan du secteur économique. Le monde du tourisme, celui des importateurs et exportateurs de marchandises, ou encore les acteurs du transport aérien sont suspendus à la décision de l’État sur le sujet. C’est justement le représentant du groupe ADP international qui est actionnaire dans Ravinal Airports, le nouvel aéroport international sis à Ivato qui a soulevé le sujet durant la rencontre dans un des salons de l’hippodrome de Longchamp. Le représentant d’ADP international a requis plus de visibilité quant à la réouverture probable des frontières malgaches. Pour se protéger d’une invasion des variants du coronavirus, les autorités ont, en effet, décidé de maintenir la fermeture des frontières. En réponse, le Chef de l’État avance donc le mois d’octobre. Selon ses explications et celles de Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme, cependant, «la réouverture des frontières dépend de l'évolution de la conjoncture sanitaire au niveau international». Au taquet Face aux membres du MEDEF, Andry Rajoelina s’est réjoui du fait que la propagation du virus soit quasiment maîtrisée à Madagascar. Il a ainsi martelé les statistiques de la journée de mardi qui rapporte zéro cas de nouveaux cas de contamination. Le président de la République a été clair, le but est d'éviter que Madagascar subisse une troisième vague de forte propagation du virus et qu’un des variants les plus virulents de la Covid-19 ne franchisse ses frontières. «Les confinements coûtent bien plus cher que la fermeture des frontières», affirme le locataire d’Iavoloha. Néanmoins, comme l’explique le ministre du Touris- me, Madagascar se prépare depuis plusieurs semaines à cette réouverture des frontières. À l’entendre, le secteur du tourisme, en tout cas, serait déjà au taquet. Selon Joël Randriamandranto, une campagne de sensibilisation et formation sur le respect des gestes barrières et l’application rigoureuse des normes sanitaires est menée auprès des acteurs du tourisme. L’objectif de vacciner tous ceux qui travaillent dans le monde du tourisme et les habitants des hubs touristiques que sont Nosy Be et Sainte-Marie, entre également, dans le cadre des préparatifs de la réouverture des frontières. Au niveau international, le ministère et ses partenaires s’activent, d'après Joël Randriamandranto, «à rassurer nos marchés traditionnels». À l’entendre, ils ont, également, profiter du stand-by imposé par la crise sanitaire pour chercher de nouveaux marchés et investisseurs. Pour le tourisme, en particulier donc, tous se préparent pour être immédiatement opérationnels dès la réouverture des frontières. D’autres secteurs comme celui de la santé, ou encore, du transport devraient faire de même afin que tous soient au diapason le moment venu. Enfin, si la situation sanitaire au niveau mondial le permet.