Confinement - Le risque de grossesse non désirée augmente


L’augmentation du taux des grossesses non désirées pourraient être les conséquences des confinements à répétition. Un médecin chef d’un centre hospitalier privé, interrogé sur la question, avait répondu que les conséquences du confinement par rapport au nombre de grossesse ne pourraient être constatées que vers le début de l’année 2021. « Avec le confinement à répétition, le risque de grossesse non désirée augmente. Nous craignons fort un risque de babyboom à partir du mois de janvier 2021 », indique le médecin Rasolofomamonjy Andriatsiferana. Certains programmes qui œuvrent dans la santé reproductive et de la planification familiale évoque les lourdes conséquences, si des mesures ne sont prises. « Pour réduire ce risque, il faut s’assurer que les femmes disposent de moyen de contraception adéquat surtout en cette période de crise sanitaire. Le moyen mis à sa disposition lui permet d’espacer les naissances, mais également d’éviter les difficultés économiques résultant de la grossesse non désirée », indique Onisoa Ralidera, Directeur National d’OPTIONS dans le programme Wish2action. Dans un centre hospitalier privé à Ambohibao, les consultations prénatales ont doublé durant le confinement, le service de maternité est débordé. « Par rapport au mois de juillet, les consultations prénatales ont été au total de cent quatre-vingt-deux, dont à peu près un patient par jour. Alors qu’en août 2019, les femmes qui venaient pour les consultations prénatales étaient moins d’une centaine, en septembre de l’année dernière, ce chiffre a connu une légère augmentation », indique la sage-femme Faranomena Razanamiadana.
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