C’est parti pour une opération séduction. Une quarantaine d’opérateurs touristiques ont quitté le pays, hier, pour rejoindre l’île de la Réunion. L’objectif principal de ce déplacement est de faire la promotion de la destination Madagascar. « Ceci entre dans le cadre de la signature d’un accord de coopération visant à doubler le nombre de touristes réunionnais qui visitent Madagascar », a déclaré Roland Ratsiraka, ministre du Tourisme hier à l’aéroport d’Ivato. Les statistiques disponibles font état du fait que 15% des touristes venus visiter Madagascar de janvier à mai 2013 étaient Réunionnais. Ce qui est encore loin de l’objectif, vu la proximité géographique entre les deux pays, sans parler des attaches entre les deux îles. En 2015, il y a eu 244 321 arrivées de non-résidents aux frontières. Malgré sa place dans l’économie nationale, avec 580 millions de dollars de recettes en devises, plusieurs contraintes empêchent encore le décollage du secteur, dont le manque d’infrastructures d’accueil. C’est aussi un secteur très fragile avec une destination Madagascar souvent menacée. Lova Rafidiarisoa
C’est parti pour une opération séduction. Une quarantaine d’opérateurs touristiques ont quitté le pays, hier, pour rejoindre l’île de la Réunion. L’objectif principal de ce déplacement est de faire la promotion de la destination Madagascar. « Ceci entre dans le cadre de la signature d’un accord de coopération visant à doubler le nombre de touristes réunionnais qui visitent Madagascar », a déclaré Roland Ratsiraka, ministre du Tourisme hier à l’aéroport d’Ivato. Les statistiques disponibles font état du fait que 15% des touristes venus visiter Madagascar de janvier à mai 2013 étaient Réunionnais. Ce qui est encore loin de l’objectif, vu la proximité géographique entre les deux pays, sans parler des attaches entre les deux îles. En 2015, il y a eu 244 321 arrivées de non-résidents aux frontières. Malgré sa place dans l’économie nationale, avec 580 millions de dollars de recettes en devises, plusieurs contraintes empêchent encore le décollage du secteur, dont le manque d’infrastructures d’accueil. C’est aussi un secteur très fragile avec une destination Madagascar souvent menacée. Lova Rafidiarisoa