Cantine scolaire - La sous-alimen­tation facteur d’échec


Aller à l’école le ventre vide ou sous-alimenté. C’est le quotidien de plusieurs enfants à Madagascar. « Beaucoup s’endorment en classe car ils n’ont pas mangé avant de venir ici. D’autres ont du mal à se concentrer pendant les cours », rapporte une enseignante d’une école primaire publique dans la ville d’Antananarivo, hier. Ce problème est considéré par certains enseignants comme facteur d’échec scolaire, et parfois, d’abandon scolaire. Dans le Sud de Madagascar où la sécheresse sévit et engendre l’insécurité alimentaire, des enfants abandonnent l’école, faute de nourriture. Le Programme d’alimentation scolaire a été l’alternative proposée par le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, pour soutenir les enfants issus des familles les plus vulnérables. Ce programme devrait contribuer à l’amélioration de l’accès à une éducation de base équitable et de qualité, à la promotion de la rétention scolaire, par l’allègement des charges parentales et l’appui aux familles les plus vulnérables.
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