Education - La SSM soutient les enseignants


La Solidarité syndicale de Madagascar est venue soutenir la revendication syndicale des enseignants et fait appel aux députés Mapar dans le gouvernement. Corde raide entre les syndicats des enseignants et l’État. La manifestation syndicale des enseignants vire à la politique. Le Sempama a sollicité la Solidarité Syndicale de Madagas­car (SSM) pour soutenir ses revendications. Faniry Ernaivo, en tant que présidente de la SSM somme l’État d’arrêter les menaces à l’encontre des enseignants, réclamant leur droit, hier, à l’Institut National de formation pédagogique à Mahamasina. Elle fait appel aux députés du parti Mapar. « Les syndicats ont soutenu les députés de la place du 13 mai. Est-il inscrit dans l’article 54 par le Premier ministre que les députés du parti Mapar, qui sont devenus membres du gouvernement actuel, ne pourraient pas écouter les enseignants ? Nous nous demandons s’il n’est pas mieux de discuter de la résolution des problèmes des enseignants au lieu de leur balancer des menaces. Est-ce le changement que nous voulions apporter ? Vous nous prévenez mais nous vous prévenons en retour de respecter vos engagements en 72 h. Suspendre les salaires des enseignants n’est pas une solution. Il est écrit noir sur blanc dans la politique générale de l’État qu’il n’y aura aucune décision sur toute forme de vengeance avec qui que ce soit pour des revendications syndicales », affirme Faniry Ernaivo. Manifestation Les enseignants n’ont pas approuvé la convention, avec le Premier ministre, Christian Ntsay, la fin de la semaine dernière. Le gouvernement, à travers le ministère de l’Education nationale, compte suspendre les salaires si les revendications persistent. « Le Premier ministre exhorte les autres enseignants à leur emboîter le pas afin de ne pas retarder davantage l’achèvement du programme scolaire avant que l’on entame les examens officiels », a-t-on rapporté dans un communiqué. D’après Claude Rahari­vohitra, président du Sempama, plusieurs têtes de manifestants sont menacées d’être renvoyées et d’être incarcérées dans les régions. Le Sempama attend encore les résolutions provenant des régions concernées dont il n’a pas mentionné les noms pour pouvoir décider de continuer la revendication ou de passer à une approche juridique. À part cela, à travers la revendication naîtra aussi l’élaboration de projet de décret. « Ce qui nous dérange encore actuellement, c’est le paiement des 100 000 ariary, que nous avons réclamés. L’État les a divisés en trois tranches. Nous ne voudrons pas nous limiter seulement à ce salaire mais aussi à la proposition d’un projet de décret. Ce dernier consiste à conférer un statut aux enseignants. Après dix ou vingt ans, le problème actuel, ne risque plus de se reproduire suite à ce statut », explique-t-il.  
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