SAMIFIN - Le nouveau DG mise sur la pro-action


Mamitiana Rajaonarison, directeur territorial du Bianco Toliara devient le DG de SAMIFIN. Il avance de nouvelles approches pour lutter contre le blanchiment de capitaux. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Mamitiana Rajaonarison, 48 ans, ayant été meilleur sur quinze prétendants au poste, et annoncé au dernier conseil des ministres, entend donner un nouveau souffle à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme à Madagascar. De la manière dont il a géré la lutte contre la corruption dans la province de Toliara ces trois dernières années, le nouveau DG de SAMIFIN, s’est vu compétent, pour améliorer la lutte dans son ensemble. « Le SAMIFIN, le service des renseignements financiers requiert de la pro-action pour atteindre des objectifs. C’est ce dont j’entends entreprendre. Le blanchiment des capitaux faisant partie de la grande criminalité, il y a égalementnécessité d’étendre les sources de renseignements et de transactions illicites » réagit hier Mamitiana Rajaonarison, DG de SAMIFIN. Ce dernier souligne également qu’il est nécessaire de chercher les informations au lieu de les attendre venir pour agir. La mise en œuvre de la stratégie nationale de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme continue et suit déjà un plan d’actions rigoureux. Le nouveau directeur se dit prêt à relever le défi dans ce système anti-corruption. Un défi auquel il s’est préparé depuis des années. La direction territoriale du Bianco Toliara a dernièrement mis en œuvre l’approche « faire faire » pour rendre la lutte contre la corruption efficace. Cent soixante-et-onze dossiers investigables ont été traités par la branche territoriale de Toliara. Tolérance zéro Plus de sept-mille personnes ont été mobilisées sur la lutte contre la corruption. La loi sur le recouvrement des avoirs et la tolérance zéro ont donné un coup de pouce dans la lutte anti-corruption. Le nouveau DG du SAMIFIN a entre autres, dans son parcours, étudié l’intégrité dans les marchés publics lors de son passage à l’Institut d’études politiques (IEP). C’est un administrateur civil et un ancien officier supérieur de la gendarmerie. Il a été chef de la section des recherches criminelles de la gendarmerie de Fianarantsoa. Ayant l’ambition et surtout la volonté de faire encore plus pour le pays, il a quitté la gendarmerie et s’est focalisé dans le système anti-corruption. « Le système anti-corruptionm’inspire plus comme un apport personnel au développement du pays. C’est pour cela que j’ai quitté la gendarmerie » explique le nouveau DG. Son CV détaille ses parcours dans les formations en anti-blanchiment à l’ENA ou l’IACA, sur le combat contre le trafic des ressources naturelles aux États-unis, le renforcement du système de répression des infractions de corruption et de blanchiment de capitaux, les investigations financières ou encore le mécanisme de lutte contre le blanchiment de capitaux. Ses collaborateurs voient en lui du pragmatisme, du professionnalisme et de la recherche de qualité du travail. Le nouveau DG se dit être un homme d’ouverture.
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