Centre de traitement - Les cas graves affluent dans les hôpitaux


L’État va augmenter la capacité d’accueil des centres de pris en charge des formes graves de la Covid-19. Les hôpitaux commencent à afficher complet. Les centres hospitaliers à Antananarivo commencent à ne plus suivre le rythme de l’évolution de l’effectif des cas graves. Sur les cent soixante quatre patients qui développent les formes graves de la maladie à coronavirus, annoncé au bilan épidémiologique du coronavirus, hier, la grande majorité sont hospitalisés à Antananarivo. Les hôpitaux sont débordés, affirment des sources. « Les nouveaux entrants sont trop nombreux. Ce ne sont pas forcément des cas confirmés. Il y a des cas suspects qu’on doit surveiller. Ils présentent des détresses respiratoires », indique un médecin dans un hôpital de prise en charge des formes graves de la maladie à coronavirus, hier. Les quatre centres hospitaliers universitaires (CHU) à Antananarivo, à savoir le CHU Anosiala, le CHU Andohatapenaka, le CHU Joseph Raseta Befelatànana ( JRB ) e t le CHU Joseph Ravoahangy Andrianavalona (JRA) risquent de ne plus avoir de place disponible à ce rythme. Tous les porteurs du virus de Covid-19 qui ont besoin d’oxygène sont qualifiés de formes graves et doivent être admis à l’hôpital où les sources d’oxygène sont gratuites. Elles seraient limitées. Les extracteurs d’oxygène ne conviennent pas aux patients dans un état critique. L’État se prépare à une éventuelle propagation de la maladie et hausse des patients atteints du coronavirus qui nécessitent une hospitalisation. Annexes Des structures non hospitalières à Antananarivo seront ouvertes pour accueillir jusqu’à deux cent cinquante à trois cent malades, selon une source. Le centre de commandement opérationnel (CCO) à Ivato sera, à nouveau, un lieu de prise en charge de cette maladie, en parallèle avec le Village Voara à Andohatapenaka. L’État prévoirait, également, de rouvrir le palais des sports annexes à Maha­masina pour les porteurs du virus de Covid-19. L’État est en plein préparatif, pour la réouverture de ces deux centres. « Théoriquement, ces deux centres devront être ouverts en même temps. Nous effectuons, actuellement, le recrutement du personnel qui va travailler dans ces centres et identifions les équipements nécessaires. Nous sommes sur le point de voir, également, le nombre de lits que ces deux centres pourront accueillir », indique une source auprès du ministère de la Santé publique. Ces centres seraient appropriés aux patients atteints d’une forme modérée. Pour les formes graves et les patients en état critique, l’admission dans les centres hospitaliers serait nécessaire. Malheureusement, leur capacité est limitée. L’État devrait déjà se préparer à une éventuelle forte hausse des cas graves, avec ce variant sud-africain du virus qui circule, les gestes barrières qui ne sont plus respectées et la période hivernale qui approche.
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