Pandémie du coronavirus - Fazaraly prolonge son séjour au pays


En vacances d’intersaisons. L’expatrié de Chine, Elfazar Fazaraly Razanajatovo alias Super Bad Boy, combattant professionnel en muay thaï, kick-boxing et K1 est de passage au pays depuis le début de l’année. Fazaraly évolue au club Tiger Fight, dans la ville de Jiangxi Nanchang depuis la fin de l’année 2017. Vue la pandémie incessante du covid-19, il devrait prolonger son séjour à Madagascar. «Je dois encore attendre que la situation se calme un peu. Pour le moment, je ne peux rien faire que de rester en confinement totale à la maison. Je ne veux pas sortir et prendre le risque d’attraper le virus », confie Fazaraly. En attendant, il poursuit ses entrainements à son club d’origine, Grande île sport et loisirs (Gisl). «Depuis ce week-end et jusqu’à la fin des quinze jours de confinement, je ne peux plus aller m’entraîner en salle. Je passe mon temps à regarder des films ou vidéo de combat. Je m’entraîne quand même un peu dans le but de maintenir la forme physique », a-t-il ajouté. « Moi, je n’ai pas peur de grossir car je n’ai pas trop l’appétit quand je ne m’entraîne pas intensivement », souligne le Super Bad Boy. Pas de combats D’ailleurs, tous les combats sont pour le moment annulés en terre chinoise. «Notre club a fermé ses portes depuis la propagation de l’épidémie du coronavirus. Depuis, tous les coaches étrangers de nationalités thaïlandaise, japonaise et espagnole, sont partis rentrer chez eux. Là, nous devons attendre le retour de la situation à la normale pour pouvoir y retourner », précise le combattant pro. En deux ans de carrière professionnelle en kick-boxing, muay thaï et K1, il compte dans son palmarès dix victoires en quinze combats pros. Le dernier combat date de fin janvier où il avait perdu par points face à un grand champion chinois en combat pro K1 dans la catégorie des 65kg. Au début février, Fazaraly a profité de son passage au pays pour organiser un stage qui a servi en même temps de détection de combattants qui pourront rejoindre son club en Chine. À l’issue du stage, aucun des participants n’a répondu aux critères. Pour l’heure, Fazaraly ne peut rien faire d’autre qu’attendre l’évolution de la situation.
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