Crime sexuel - Un viol porté à la cour d’appel


L’abus sexuel dont avait été victime la fille d’une enseignante, dans le Vatovavy Fitovinany sera, de nouveau, étudié. La Cour d’appel de Fianarantsoa en est saisie, selon les renseignements fraîchement recueillis. Une lettre enveloppée émanant du ministère de la Justice, concernant l’affaire, a été confiée à la plaignante et sera remise à cette instance. « Tout comme le ministère consulté, les receveurs de doléances à Ambohitsorohitra ont, eux aussi, agi dès qu’ils ont reçu la nôtre. Ils ont, tout de suite, prévenu au téléphone les complices du violeur qui l’ont aidé à sortir de la prison. L’association Fitia nous prête également main forte », raconte Jeanne Marie Suzanne Ramarovavy, la mère de l’enfant. Elle enseigne dans une école primaire dans la circonscription d’Ifanadiana. Un de ses supérieurs pédagogiques aurait abusé de sa fille courant 2018-2019 où elle habitait encore dans le chef-lieu du district. Après enquête à la gendarmerie de Ranomafana, le pervers a été placé sous mandat de dépôt à Manan­jary. Il a comparu à la barre vers la fin du mois de janvier où il a été acquitté. Jeanne Marie dénonce maintenant une suspicion de corruption. Sa fille et elle étaient à Antanana­rivo la semaine passée pour en aviser aux différents responsables autoritaires. Elles ont quitté la capitale, lundi, avec la saisine pour la Cour d’appel de Fianarantsoa.
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