Behoririka - Une indienne assassinée chez elle


La police essaie d’élucider les détails sur le décès de Rehana Dinmamod, une Indienne solitaire froidement assassinée chez elle, à Behoririka, dimanche après-midi. Trop cruel. Âgée d’environ 58 ans, Rehana Dinmamod, une cuisinière indienne et solitaire, bien connue de sa communauté, a été victime de vol et d’assassinat dantesque, dimanche après-midi, à son domicile, à Behoririka. La brigade criminelle (BC) est saisie de l’enquête et livre quelques détails sur les circonstances de son exécution. Selon la police, c’étaient des visiteurs qui ont fait la découverte macabre. Pour l’instant, la domestique de Rehana et deux autres individus non identifiés qu’elle a fait entrer librement pour commettre cet acte barbare, sont fortement soupçonnés et recherchés. Cette domestique, suivant les informations judiciaires, est évidemment de mèche avec ces bandits. Il était vers 13h 30 quand les deux inconnus sont venus à la maison. Puis, la gouvernante leur a ouvert la porte et les a accueillis. Elle les aurait, tout de suite, conduits à la dame. Tenue en bride, cette dernière a été ficelée pour être enfin asphyxiée dans sa baignoire. Elle ne s’en est pas sortie vivante. Tout était certainement dans un contexte de violences. « Les traces d’hématomes que présentait son corps en sont la preuve », signale un proche de cette quinquagénaire. La police sur place Après cette scène criminelle, des visiteurs sont arrivés chez la victime au moment où la domestique et les deux tueurs y étaient encore présents. Ils sont entrés, mais la ménagère leur a dit d’attendre au salon jusqu’à ce que « madame » finisse sa douche. Entre-temps, les assassins et elle se sont tout doucement éclipsés sans laisser aucune trace. Sur le gril, les amis de Rehana auraient déjà pressenti l’horrible découverte et sont allés la voir dans le jacuzzi. Bouche bée, ils l’ont trouvée dedans ligotée, noyée et sans vie. Aucune tentative de réanimation n’a pu être tentée. La chambre de la victime a été mise sens dessus dessous. D’après les témoignages glanés sur les lieux, les voisins n’ont pas entendu le moindre bruit. Le quartier était calme durant cet intervalle de temps où le crime a été commis. « Nous avons été surpris de l’arrivée des forces de l’ordre et nous nous sommes demandés ce qui se passait », relate une voisine. Appelés à se rendre immédiatement sur place, des policiers s’y sont diligentés et ont dressé le constat. « Pour le moment, nous ne pouvons pas encore énumérer les objets volés ni estimer leur valeur, mais l’enquête va déjà bon train au sein de la BC », explique le service de l’information, de la communication et des relations avec les institutions (Sicri) auprès du ministère de la Sécurité publique. Aucune arrestation n’est encore signalée par rapport à cet homicide volontaire.  
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