Le classement mondial de l’Indice de perception de la corruption 2021 a été publié, hier. Madagascar améliore son score d’un point sur son classement dans la liste des 180 pays notés. PEUT mieux faire. Pour la deuxième année consécutive, tel est l’appréciation de Transparency international quant à la performance de Madagascar en matière de lutte contre la corruption. L’Indice perception de la corruption 2021 (IPC 2021), a été publié hier. Une publication plutôt positive pour la Grande île, étant donné qu’elle améliore sa note et son classement par rapport à l’IPC 2020. De 25 sur 100, l’année passée, Madagascar obtient 26 sur 100 cette année. Son classement se hisse ainsi de la 149e place sur 180 pays, à la 147e position. “L’autosatisfaction n’est donc pas de mise car la route est longue pour atteindre la tolérance zéro envers la corruption proclamée depuis 2019 par le gouvernement”, tempère cependant, Transparency International Initiative Madagascar (TI-IM). En effet, la Grande île se trouve toujours en queue de peloton et dans la liste des pays peints en rouge dans le Mappemonde de l’IPC 2021. Sa note reste bien en dessous de la moyenne du continent africain qui est de 33 sur 100. Madagascar, par ailleurs, est toujours loin de la performance de ses voisines. Les Seychelles qui se trouvent à la 23e place, obtiennent une note de 70 sur 100, et l’île Maurice, avec 54 sur 100, se trouve à la 51e position. Technicité mathématique Le classement IPC 2021 se rapporte à la perception de la corruption au sein de l’administration publique, pour le compte de l’année 2020. Les experts et les chefs d’entreprise sont les acteurs consultés à cet effet. Cette fois-ci, sept entités de renommée mondiale ont noté les 180 pays cibles, contre huit pour l’IPC 2020, qui se rapporte à l’exercice 2019. Les notes sont attribuées sur la base de treize sources de données. Il y a, par exemple, l’évaluation des politiques et des institutions des pays, ou encore, les indicateurs de gouvernance durable, les indicateurs des conditions économiques et de risque, ainsi que le rapport annuel sur la compétitivité mondiale. “Le point gagné peut alors simplement s’expliquer par une technicalité mathématique”, soutient Ketakandriana Rafitoson, secrétaire exécutive de TI-IM, durant une interview en marge de la publication de l’IPC 2021, hier, au Centell, Antanimena. Sur sa lancée, elle ajoute qu'il y a encore de gros efforts à faire face à la quasi-stagnation du score de Madagascar. L’ouverture du Pôle anticorruption (PAC) de Mahajanga et le renforcement des contrôles anti-corruption décrété par le ministre de la Justice ont néanmoins contribué à l’amélioration du score de Madagascar.
Le classement mondial de l’Indice de perception de la corruption 2021 a été publié, hier. Madagascar améliore son score d’un point sur son classement dans la liste des 180 pays notés. PEUT mieux faire. Pour la deuxième année consécutive, tel est l’appréciation de Transparency international quant à la performance de Madagascar en matière de lutte contre la corruption. L’Indice perception de la corruption 2021 (IPC 2021), a été publié hier. Une publication plutôt positive pour la Grande île, étant donné qu’elle améliore sa note et son classement par rapport à l’IPC 2020. De 25 sur 100, l’année passée, Madagascar obtient 26 sur 100 cette année. Son classement se hisse ainsi de la 149e place sur 180 pays, à la 147e position. “L’autosatisfaction n’est donc pas de mise car la route est longue pour atteindre la tolérance zéro envers la corruption proclamée depuis 2019 par le gouvernement”, tempère cependant, Transparency International Initiative Madagascar (TI-IM). En effet, la Grande île se trouve toujours en queue de peloton et dans la liste des pays peints en rouge dans le Mappemonde de l’IPC 2021. Sa note reste bien en dessous de la moyenne du continent africain qui est de 33 sur 100. Madagascar, par ailleurs, est toujours loin de la performance de ses voisines. Les Seychelles qui se trouvent à la 23e place, obtiennent une note de 70 sur 100, et l’île Maurice, avec 54 sur 100, se trouve à la 51e position. Technicité mathématique Le classement IPC 2021 se rapporte à la perception de la corruption au sein de l’administration publique, pour le compte de l’année 2020. Les experts et les chefs d’entreprise sont les acteurs consultés à cet effet. Cette fois-ci, sept entités de renommée mondiale ont noté les 180 pays cibles, contre huit pour l’IPC 2020, qui se rapporte à l’exercice 2019. Les notes sont attribuées sur la base de treize sources de données. Il y a, par exemple, l’évaluation des politiques et des institutions des pays, ou encore, les indicateurs de gouvernance durable, les indicateurs des conditions économiques et de risque, ainsi que le rapport annuel sur la compétitivité mondiale. “Le point gagné peut alors simplement s’expliquer par une technicalité mathématique”, soutient Ketakandriana Rafitoson, secrétaire exécutive de TI-IM, durant une interview en marge de la publication de l’IPC 2021, hier, au Centell, Antanimena. Sur sa lancée, elle ajoute qu'il y a encore de gros efforts à faire face à la quasi-stagnation du score de Madagascar. L’ouverture du Pôle anticorruption (PAC) de Mahajanga et le renforcement des contrôles anti-corruption décrété par le ministre de la Justice ont néanmoins contribué à l’amélioration du score de Madagascar.