Fianarantsoa - Des potentialités touristiques peu exploitées


La capitale de la Haute-Matsiatra reste un lieu de passage pour les touristes. Les attraits touristiques sont peu connus. À mettre en avant. Près de vingt mille touristes, nationaux comme étrangers arrivent dans la capitale du Betsileo, tous les ans. Nombreux ne font que passer pour continuer ensuite vers le Sud ou faire un tour à la station thermale de Ranomafana vers le Sud-E st. Les touristes étrangers sont surtout intéressés par le voyage par train grâce au réseau Fianarantsoa Côte Est (FCE), reliant Fianarantsoa à Manakara, dans Vatovavy Fitovinany, avec ses deux trajets aller-retour par semaine. « Des activités innovantes se créent actuellement un peu partout de la part des opérateurs touristiques afin de casser cette tendance de seulement passer ou dormir à Fianarantsoa », défend Andolalaina Rasamuelson, directeur de l’Office du Tourisme de Fianarantsoa. « Nous vulgarisons le tourisme national afin de le faire apprécier par les habitants de Fianarantsoa même en mettant en avant le côté identité culturelle de cette ville ainsi que les bénéfices générés par cette activité. Bien sûr, nous essayons d’attirer des Malgaches avec nos différents produits », ajoute-t-il. Richesses La haute ville, ou « Rabolobolo », berceau de l’histoire de Fianarantsoa, avec ses architectures restées encore authentiques, le marché d’Anjoma, le marché aux zébus, le parc national d’Andringitra, les randonnées, l’exposition photos de Pierrot Men et des prestations spécialisées constituent, entre autres, les points d’intérêts touristiques mis en avant dans la démarche. Le « point de vue », un des endroits visités de Fianarantsoa connaît, actuellement, un coup de neuf. Situé au point le plus élevé de la ville, l’endroit permet de la voir, du nord au sud. Un opérateur privé avec la commune urbaine, y établit de nouvelles infrastructures d’accueil telles que des installations sanitaires et une buvette. « L’initiative n’a jamais été prise auparavant en raison de la difficulté d’approvisionnement en eau en hauteur, mais on a trouvé une solution », explique Rosa Solofoson, opérateur. Il prévoit, en outre, d’ouvrir une vitrine des espèces de bois, de plantes spécifiques ou non de la localité telles que les « Voarafy », « Ambora », « Andrarezina », « Ravimboafotsy », avec des explications sur leur utilité au quotidien. « L’idée est de réunir en un seul endroit tout ce qui est représentatif de Fianarantsoa et de ses richesses culturelles », souligne l’opérateur. Avec une boutique de vente et d’exposition d’instruments de musique betsileo comme les « Kabosy » traditionnel et avancé, le « jejo voatavo » ou « lokanga Betsileo » ainsi que le lamba typiquement à la Betsileo, un espace dédié à la longue-vue pouvant aller jusqu’au grossissement de soixante fois, est prévu par Rosa Solofoson, pour pouvoir mieux apprécier la ville.  
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