Tsimbazaza - Deux centres de recherches s’embrasent


Le feu s’est déclaré dans un bâtiment abritant deux centres de recherches à Tsimbazaza, hier à l’aube. On déplore d’importants dégâts matériels. Sinistre. Le centre national de recherche industrielle et technologique (CNRIT) et celui sur l’environnement (CNRE), sous un même toit, à Tsimbazaza, ont été la proie d’un terrible incendie, hier vers 3h30 du matin. Aucun blessé ni mort n’a été constaté. Les dégâts matériels ont été jugés lourds. Une bibliothèque, deux laboratoires, trois bureaux et cinq dépôts ont été touchés par le feu. Divers outils servant à réaliser des recherches, des livres et des meubles ont été rendus hors d’usage, d’après les constatations. Suivant les explications du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES), un court-circuit était parti d’une pièce du bâtiment et a causé l’embrasement. Les flammes se sont très vite propagées et ont atteint le toit en tôle. La fumée suffocante a envahi l’intérieur, le local étant fermé. Compliqué Les crépitements et la forte odeur de brulé ont réveillé les habitants du quartier. Ils ont rapidement alerté les sapeurs-pompiers. Les soldats du feu ont débarqué avec leurs fourgons d’incendie peu de temps après l’appel. La présence de différents gaz nécessaires aux activités de recherches dans les centres a compliqué leur opération. Il leur a fallu des heures pour venir complètement à bout des flammes. Ils ont évité autant que possible le sur accident, a-t-on souligné. L’intervention s’est déroulée sans problème. Le directeur général de la recherche scientifique, le directeur du CNRIT et celui du CNRE ont rejoint les lieux pour évaluer les dégâts. Des hommes de la brigade criminelle avec la police scientifique et technique y ont recueilli des indices permettant d’ouvrir une enquête. Des entités sous tutelle du MESUPRES ont traversé une situation bouleversante ces derniers temps. Le directeur du parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) croupit maintenant en prison, à Antanimora, pour détournement de deniers publics, favoritisme et abus de fonction. Le projet de transfert de gestion du parc à un groupe privé a également causé un scandale tonitruant.  
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