Exposition photo - Mamy Rael immortalise le vécu en pleine pandémie


Une vive introspection de la société actuelle au cœur d’un confinement imposé pour faire face au Covid-19, telle est l’exposition du photographe Mamy Rael. Vivre comme si de rien n’était, vivre de manière à prévenir la propagation de la pandémie, mais surtout survivre au quotidien dans un con­texte sanitaire compliqué. Ce son t les principales thématiques de l’exposition du photo-journaliste Mamy Raelisaona ou Mamy Rael, dans le cadre du festival Sar’Nao et du mois de la photographie. C’est à travers une trentaine de clichés inédits qu’il plonge le public, dans les méandres de ces longs mois de confinement face au Covid-19, dans la capitale. Intitulée « Images innées, Covid-19 », cette exposition se tient depuis hier jusqu’au 28 novembre au bureau de la Direction des arts de la culture et de la vie communautaire (Ex-Institut des métiers de la ville) à Tsimbazaza. Des sensibilisations diverses pour éviter la contagion, au nouveau mode de vie, Mamy Rael en immortalise des scènes de vie atypiques, imprégnées d’émotions et de résilience. « Je me suis toujours plu à travailler en tant que photographe sur les sujets d’actualité, à retranscrire en images et à ma manière un sujet qui m’intéresse et me passionne, mais qui intéresserait aussi l’opinion publique. » confie Mamy Rael. En mouvement Adoptant un style journalistique, Mamy Rael capte l’instant avec authenticité. Œuvrant dans le domaine des médias depuis des décennies, particulièrement au sein de l’Express de Madagascar, Mamy Rael livre à travers cette exposition une histoire, celle d’un pays actif, solidaire et persévérant face à la pandémie. L’exposition immortalise à travers les photographies des mois de résilience et d’adaptation. Un passionné patient, Mamy Rael évoque ainsi son intérêt pour les sujets d'ordre socio-culturel. Il voue un amour particulier pour la photographie et en vit de bon cœur depuis la fin des années 90. Un féru d'art et de culture, il illustre dans sa grande majorité, un sujet en perpétuel mouvement dans ses photos. Forgeant ses expériences dans le milieu culturel, Mamy Rael s’est fait connaître en figeant dans le temps et l'espace, la danse sous toutes ses formes. L’illustre compagnie Rary étant celle qui le sollicite le plus souvent pour son talent. C’est en 2008, qu’il s’affiche au Tahala Rarihasina pour la première fois avec la projection photos de danse contemporaine intitulée « Ankehitrio ». S'ensuivent divers projets, comme en 2014, avec une exposition à l'Institut français de Madagascar dans le cadre du festival « Dihy soratra ». L'exposition « D noir D blanc » au Cercle Germano-Malgache en 2015. En tant que photo -journaliste, on lui doit une grande exposition à l'Hôtel Le Louvre Antaninarenina en 2011 sur les événements de la crise de 2009 à Madagascar. Il a été primé pour le concours de photojourna­lisme organisé par l'UNICEF portant sur le thème des droits de l'enfant en 2017.
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