Enfance - Les budgets alloués aux enfants discutés à l’Assemblée nationale


Transparence des finances publiques en faveur des enfants. C’est ce que le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a souligné lors de la présentation de la situation des enfants à Madagascar, suivie des analyses budgétaires des secteurs sociaux clés pour l’enfant, hier devant l’Assemblée nationale. Cette séance à huis clos, a vu la participation du Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (CREM) et le collectif des citoyens et organisations citoyennes (CCOC) d’après un communiqué. Cet échange a pour objectif d’aider les députés dans l’examen du projet de loi de finances pour 2020. L’Unicef, à travers son représentant à Madagascar, Michel Saint-Lot, a fait savoir quelques statistiques démontrant que les enfants malgaches ne jouissent pas de leur droit sur tous les secteurs clés que ce soit dans l’éducation, la santé, l’eau, la protection ou la protection sociale. Vingt- deux enfants sur mille naissances vivantes décèdent avant d’atteindre un mois. Cinquante neuf enfants sur mille naissances vivantes décèdent avant l’âge de cinq ans. Un enfant de moins de cinq ans sur deux souffre de malnutrition chronique. Deux enfants sur trois dans les zones rurales n’ont pas accès à l’eau. Un enfant âgé de 13 à 15 ans sur deux n’achève pas le cycle du primaire. Le taux d’abandon scolaire à la fin de la première année du primaire est de 30%. Seulement 1,5% des enfants sont couverts par une assurance maladie. 3% des ménages bénéficient d’une allocation alimentaire gratuite. À travers ces chiffres, l’Unicef vise à instaurer un dialogue entre toutes les parties prenantes pour améliorer la capacité et l’engagement à la planification et la budgétisation des politiques sociales inclusives d’après le communiqué. Un débat sera organisé le 20 novembre dans le cadre de la journée mondiale de l’Enfant.  
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