Les écoles catholiques maintiennent la rentrée


Les écoles catholiques n’ont pas changé d’avis. La rentrée se tient ce jour bien qu’elles doivent suivre les consignes du ministère de la Sante publique et mettre en place les dispositions y afférentes. C'est ce qu'a souligné le père vicaire, Ludovic Rabenatoandro, directeur diocésain de l’enseignement catholique à  Antananarivo, lors de la formation des directeurs des écoles catholiques issues du diocèse d’Antananarivo, hier, au Falda Antanimena. « Trois mesures doivent être prises avant l’ouverture des écoles. En premier lieu, les mesures sanitaires doivent être mises en place par exemple une salle d’isolement en cas de présence de malaise chez les enfants et l’usage de quelques équipements comme les gants, les cache-bouches et les thermomètres. En deuxième lieu, nous demandons une étroite collaboration avec les parents car il ne s’agit pas seulement de notre décision mais les parents doivent également réclamer le droit de leurs enfants c’est-à-dire le droit à l’éducation», affirme-t-il. Il poursuit que lorsqu’un enfant tombe malade, il doit être isolé dans une autre salle. Les responsables de l’école appelleront une ambulance ou les médecins. Ils préviendront également les parents de l’élève. On l’emmène ensemble à l’hôpital. Seul un certificat médical provenant des centres de santé de base et des hôpitaux publics est valable. En tant que catholique, des prières vont être diffusées dans toutes les écoles catholiques car l’Eglise pense également qu’il y a des forces maléfiques qui  règnent dans le pays. Le père vicaire a également souligné qu’il faut se donner la main pour maîtriser la peste. Il ne faut pas fermer les écoles car elles peuvent aussi y contribuer. Une équipe du ministère de la Sante publique guidée par Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la Sante, est venue former les directeurs d’écoles. « Nous avons passé le message sur la responsabilité  qu’il faut prendre lors des cas comme ceci. Il est de la responsabilité de tout le monde de lutter contre la peste » affirme-t-il. Les autres écoles privées au niveau du Dnelm se sont également réunies. D’après Célestin Ratsimbazafy, les écoles privées exigent le respect de la date de la rentrée du 6 novembre. Mamisoa Antonia
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