Alors sur une bonne lancée depuis 2019, le tourisme malgache, comme partout ailleurs dans le monde se trouve actuellement terrassé par le passage de la pandémie de covid-19. Toutefois, cette longue période d’urgence sanitaire a permis de préparer un secteur touristique encore plus fort et résilient. «Tourisme et développement rural » Tel est le thème que la communauté mondiale a choisi et auquel Madagascar se joint pour la célébration de la journée mondiale du tourisme, après demain. Malgré la pandémie de covid-19 qui a frappé le pays, comme dans de nombreux autres pays, la Grande-Île tient à marquer la date. Mais en raison de cette urgence sanitaire, chaque région marquera l’événement à son échelle. Pour Analamanga, l’Office Régionale du Tourisme d’Antananarivo organise une randonnée qui ralliera Ankadimanga et Angavokely. Au-delà de ce thème choisi par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), Madagascar veut axer cette journée sur la relance d’un secteur fort et résilient. En effet, alors que tout a été mis à l’arrêt depuis mars, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, ses partenaires et toutes les parties prenantes ont enchainé ateliers de consultation et réunions pour la relance des activités et du secteur en général. « Nous nous étions fixés un objectif assez ambitieux d’accueillir 500.000 visiteurs d’ici horizon 2023. Nous étions sur la bonne voie en 2019, Madagascar a enregistré 303.717 visiteurs et battu son propre record datant de 2008. Cette crise sanitaire a mis à plat notre élan mais nous n’envisageons pourtant pas d’en rester là. Nous comptons reprendre les choses où elles étaient », indique Johary Rajosefa, Coordonnateur Général des Projets du ministère. Un moteur pour le développement Le tourisme qui table, jusqu’à maintenant, sur 7% au produit intérieur brut (PIB), pourrait devenir un véritable levier du développement. Le ministère et les acteurs dans le secteur demeurent convaincus que nous pouvons mieux faire et aller jusqu’à 15% du PIB. « Avec 500.000 touristes, le tourisme devrait générer 1 milliard USD en devise. Pour cela, 79.000 emplois directs vont être créés par l’hôtellerie et la restauration, 890.000 sièges supplémentaires dans le transport aérien et 48.000 chambres en plus devront être prévus », lance le CGP du Ministère. La réalisation de cette vision est basée sur cinq piliers, à savoir la diversification des offres touristiques. « Madagascar est traditionnellement fort en tourisme culturel, mais nous sommes en train de développer le tourisme haut de gamme, le balnéaire, le sportif, l’agrotourisme et le Mice (tourisme d’affaires) », communique le ministère. L’augmentation de la capacité et la qualité de ces offres constitue aussi un des piliers pour l’atteinte de ces objectifs. A travers le pays, six hôtels clubs ouvriront leurs portes d’ici peu, sept écolodges ainsi que sept hôtels de charme. Les transports, des pièces maîtresses L’amélioration de l’accessibilité à ces offres fait aussi partie de la stratégie qui va mener Madagascar vers la réalisation de ses objectifs. Des aéroports, non seulement nationaux mais également internationaux, sont en cours de construction un peu partout à travers l’île. Un appel d’offres pour la gestion de ces aéroports a déjà été lancé en mars dernier. L’objectif étant de permettre aux touristes de rejoindre directement les régions, sans être obligés de passer par l’aéroport international d’Ivato. Dans le secteur fluvial et maritime, de nouveaux ports sont en cours de construction et d’autres sont en cours de réhabilitation. Les travaux de dragage du canal des Pangalanes sont à 80% terminés, il est de nouveau possible de naviguer de Toamasina à Mananjary. Manakara et Farafangana seront bientôt accessibles via ce canal Pour ce qui en est du transport ferroviaire, l’Etat a fait l’acquisition de six locomotives destinées à servir la ligne Fianarantsoa-Côte-Est. « Arrivées dans nos murs en mars, elles seront opérationnelles d’ici peu », annonce le ministère. En effet, les gares ferroviaires sur ces axes connaîtront des travaux de réhabilitation qui débuteront très bientôt. Tourisme national pour le second souffle La promotion du tourisme national figure dans le plan de relance du secteur, par le ministère chargé du Tourisme. « Il est temps de faire découvrir aux Malgaches et aux résidents toutes les richesses de la Grande-île en matière de tourisme. Nous travaillons actuellement de très près avec les opérateurs pour rendre cela effectif », note Johary Rajosefa. Tout ce plan de relance nécessite, toutefois, un budget conséquent. Le ministère des Transports, du tourisme et de la météorologie affirme que la recherche de partenaires financiers et d’investisseurs, nationaux et internationaux, sont en cours.
Alors sur une bonne lancée depuis 2019, le tourisme malgache, comme partout ailleurs dans le monde se trouve actuellement terrassé par le passage de la pandémie de covid-19. Toutefois, cette longue période d’urgence sanitaire a permis de préparer un secteur touristique encore plus fort et résilient. «Tourisme et développement rural » Tel est le thème que la communauté mondiale a choisi et auquel Madagascar se joint pour la célébration de la journée mondiale du tourisme, après demain. Malgré la pandémie de covid-19 qui a frappé le pays, comme dans de nombreux autres pays, la Grande-Île tient à marquer la date. Mais en raison de cette urgence sanitaire, chaque région marquera l’événement à son échelle. Pour Analamanga, l’Office Régionale du Tourisme d’Antananarivo organise une randonnée qui ralliera Ankadimanga et Angavokely. Au-delà de ce thème choisi par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), Madagascar veut axer cette journée sur la relance d’un secteur fort et résilient. En effet, alors que tout a été mis à l’arrêt depuis mars, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, ses partenaires et toutes les parties prenantes ont enchainé ateliers de consultation et réunions pour la relance des activités et du secteur en général. « Nous nous étions fixés un objectif assez ambitieux d’accueillir 500.000 visiteurs d’ici horizon 2023. Nous étions sur la bonne voie en 2019, Madagascar a enregistré 303.717 visiteurs et battu son propre record datant de 2008. Cette crise sanitaire a mis à plat notre élan mais nous n’envisageons pourtant pas d’en rester là. Nous comptons reprendre les choses où elles étaient », indique Johary Rajosefa, Coordonnateur Général des Projets du ministère. Un moteur pour le développement Le tourisme qui table, jusqu’à maintenant, sur 7% au produit intérieur brut (PIB), pourrait devenir un véritable levier du développement. Le ministère et les acteurs dans le secteur demeurent convaincus que nous pouvons mieux faire et aller jusqu’à 15% du PIB. « Avec 500.000 touristes, le tourisme devrait générer 1 milliard USD en devise. Pour cela, 79.000 emplois directs vont être créés par l’hôtellerie et la restauration, 890.000 sièges supplémentaires dans le transport aérien et 48.000 chambres en plus devront être prévus », lance le CGP du Ministère. La réalisation de cette vision est basée sur cinq piliers, à savoir la diversification des offres touristiques. « Madagascar est traditionnellement fort en tourisme culturel, mais nous sommes en train de développer le tourisme haut de gamme, le balnéaire, le sportif, l’agrotourisme et le Mice (tourisme d’affaires) », communique le ministère. L’augmentation de la capacité et la qualité de ces offres constitue aussi un des piliers pour l’atteinte de ces objectifs. A travers le pays, six hôtels clubs ouvriront leurs portes d’ici peu, sept écolodges ainsi que sept hôtels de charme. Les transports, des pièces maîtresses L’amélioration de l’accessibilité à ces offres fait aussi partie de la stratégie qui va mener Madagascar vers la réalisation de ses objectifs. Des aéroports, non seulement nationaux mais également internationaux, sont en cours de construction un peu partout à travers l’île. Un appel d’offres pour la gestion de ces aéroports a déjà été lancé en mars dernier. L’objectif étant de permettre aux touristes de rejoindre directement les régions, sans être obligés de passer par l’aéroport international d’Ivato. Dans le secteur fluvial et maritime, de nouveaux ports sont en cours de construction et d’autres sont en cours de réhabilitation. Les travaux de dragage du canal des Pangalanes sont à 80% terminés, il est de nouveau possible de naviguer de Toamasina à Mananjary. Manakara et Farafangana seront bientôt accessibles via ce canal Pour ce qui en est du transport ferroviaire, l’Etat a fait l’acquisition de six locomotives destinées à servir la ligne Fianarantsoa-Côte-Est. « Arrivées dans nos murs en mars, elles seront opérationnelles d’ici peu », annonce le ministère. En effet, les gares ferroviaires sur ces axes connaîtront des travaux de réhabilitation qui débuteront très bientôt. Tourisme national pour le second souffle La promotion du tourisme national figure dans le plan de relance du secteur, par le ministère chargé du Tourisme. « Il est temps de faire découvrir aux Malgaches et aux résidents toutes les richesses de la Grande-île en matière de tourisme. Nous travaillons actuellement de très près avec les opérateurs pour rendre cela effectif », note Johary Rajosefa. Tout ce plan de relance nécessite, toutefois, un budget conséquent. Le ministère des Transports, du tourisme et de la météorologie affirme que la recherche de partenaires financiers et d’investisseurs, nationaux et internationaux, sont en cours.