Elections - Le TIM abandonne les sénatoriales


C'est la première fois que le positionnement du TIM laisse tomber les courses aux élections. Depuis son accession à la mairie d'Antanana­rivo en 1999, Marc Ravalomanana n'a jamais lâché prise à la conquête du pouvoir. Présidentielles, législatives, sénatoriales, municipales et conseillers, le parti TIM a toujours laissé ses empreintes dans les courses aux postes électifs. Mais pour les prochaines sénatoriales, le TIM sera aux abonnés absents quant au soutien de candidats qui siégeront au Palais de verre d'Anosikely. La déclaration a été confirmée par le président national du Tiako i Madagasikara à Bel'air, hier. Marc Ravalomanana a précisé qu'il ne sera pas partant aux sénatoriales du 11 décembre. La même vision est également partagée par l'ensemble des partis de l'opposition qui n'entendent pas soumettre de candidature aux élections des sénateurs. Avec un ton ferme et catégorique, Marc Ravalomanana d'indiquer « nous ne participerons pas ». À quelques jours de l'ouverture du dépôt de candidature aux sénatoriales, les partis de l'opposition ont uni leurs voix et concrétisent leur intention de s'abstenir lors du scrutin du 11 décembre. Les irrégularités qui ont précédé le processus dans la mise en place du nouveau Sénat sont soulevées depuis l'échec de la commission mixte paritaire. L'écart entre les points de vue différents au sein des parlementaires s'étend au boycott des sénatoriales. L'opposition exige la transparence des règles du jeu en réclamant la refonte totale de l'Institution en charge d'élections avant décembre. En rappelant l'histoire des doublons sur la liste électorale, ainsi que les défaillances observées aux précédentes élections, les opposants veulent plus de garantie au prochain scrutin pour avoir plus de crédibilité sur les résultats. Mais, ces attentes ne sont pas satisfaites.
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